On se sent parfois seul, au milieu d'une partouze
Dans Shortbus il y a tout ce qui fait qu'on aime ou qu'on déteste les comédies indépendantes New-Yorkaises : des personnages bavards pleins de questions existentielles, une louche de psychanalyse, un esprit bobo branché, un soupçon de dépression et un humour plus ou moins subversif.
Dans Shortbus il y a, en plus de tout ça, du cul. Du vrai, avec des bites et tout, mais qui se justifie plutôt bien : c'est plus une volonté de traiter le sujet simplement, avec le maximum de sincérité, qu'un désir de choquer.
Au final j'ai trouvé un film vraiment sympathique, humain et touchant, mais peut-être un peu léger.