La daube du mercredi n'est, cette semaine, pas seulement mauvaise. Bien entendu mal tournée, prévisible à la seconde et, malgré tout, vulgaire pour un film destiné à la revente en prime-time, cet ersatz de film français a le privilège d'avoir une BO d'assez bonne qualité.
L'immense naufrage de ses défauts s'efface cependant rapidement devant le sexisme ahurrisant du scénario, profondément misogyne et prenant tout extrême comme un élément à charge anti-mec (la beauferie, la vulgarité, le grattage de couilles, le viol et l'abandon de famille sont ainsi placés au même plan, c'est un package, pour tous les mecs on vous dit). L'actrice principale s'amuse donc à jouer de ces "clichés" pour un effet navrant au possible.
L'aspect nauséabond n'arrivant que rarement seul ce film profondément anti-homme par essence est, bien entendu, agrémenté de clichés racistes et transphobe, déjà dénoncés dans d'autres critiques.
Un bien beau manifeste pour la parité, une réalisation féminine n'empêchant donc aucunement la médiocrité, la vulgarité et la joyeuse célébration des discriminations.