Les mille et une merveilles de Harryhausen (acte 3)
Sinbad dirige une expédition vers un continent perdu pour retrouver une ancienne magie disparue capable de rendre sa forme humaine au prince Cassim, qui a été transformé en babouin. La sorcière qui a lancé ce sortilège pour que son fils puisse accéder au trône fera tout pour les en empêcher.
Un bien joli bestiaire créé par l'inimitable Ray Harryhausen, une fois de plus (un minotaure mécanique en or -dont la mort/destruction est un vrai gâchis-, un morse géant, des monstres préhistoriques à fourrure... le babouin également, très expressif pour une créature en stop motion), même s'il est moins marquant que ses incursions dans la mythologie grecque. Le fait qu'il soit sorti en 1977 ne l'a certainement pas aidé non plus, pour une raison par trop évidente, un nouveau genre de films d'aventure avait émergé, le public ciblé avait tourné la tête vers une galaxie lointaine, très lointaine... Le chant du cygne des monstres en stop-motion ce sera "Le Choc des Titans" quatre ans plus tard.
Le film suit toujours le même schéma que les deux précédents : chasse au trésor, belle(s) femme(s), magicien(ne) maléfique aux trousses, faux accents arabisants pourris (surtout la magicienne). Il a aussi pour lui la belle gueule du fils de John Wayne, et deux atouts au charme indéniable (j'en connais certains ici qui iraient jusqu'à qualifier cela de pornographie, je préfère employer un anglicisme plus adéquat, celui de 'fanservice') : Jane Seymour et surtout Taryn Power (la fille de Tyrone). Le vieux savant/magicien ne sera pas sans vous évoquer le Gandalf joué par Ian McKellen, mais 24 ans avant.