Tandis que "Black Phone" était venu terrifier les spectateurs au début de l’été dernier, il est temps de revenir sur "Sinister" le meilleur film de son auteur "Scott Derrickson", ce dernier avait déjà signé "Hellraiser 5 : Inferno (2000)", "L’Excorcisme d’Emily Rose (2005)", "Le Jour où la terre s’arrêta (2008)", sans compter son passage dans le MCU avec le très novateur "Docteur Strange (2016)". On peut dire qu’il possède un sacré bagage dans le genre surnaturel/horreur et Sinister est une excellente entrée dans son cinéma et nous permet d’identifier son style.
En dehors de son approche sinistre, de son ambiance nocturne et sordide, tant les influences sont visibles (on est pas loin d’un "Shining" par exemple), le scénario nous offre quelques révélations. Il y a de la générosité dans l’aspect surnaturel, même si ça arrive beaucoup trop tard dans le récit pour que ça puisse être développé correctement, une certaine entité rôde subtilement, mais elle fait son effet et son apparence fantôme risque de hanter nos cauchemars, notamment quand elle apparaît mine de rien sur l’ordinateur de Ellison.