Alors que la planète Terre est entièrement recouverte de neige et de glace, les derniers survivants de l’humanité survivent dans un super train : le Snowpiercer. A l’arrière du train, les ouvriers s’occupent des machines, et vivent dans la saleté et la misère, et subissant l’oppression de militaires qui interviennent occasionnellement. La colère gronde, la révolte éclate, et un groupe remonte le train, passe chaque wagon l’un après l’autre, puis atteint la tête du wagon..
Le concept d’un tel train est un peu gros, mais on admet ce point assez rapidement pour s’intéresser à l’équilibre interne entre les castes vivant à bord du train. Le modèle nous parle : une majorité de très pauvres est exploitée par une élite vivant dans la luxure. Et ce train qui file à toute allure vers un avenir incertain..
Sans être minimaliste, ce film coréen est loin des grosses productions hollywoodiennes actuelles et leurs effets spéciaux à foison, ça nous change. On apprécie aussi de voir le bon vieux Ed Harris en chef de train vêtu en peignoir. Une note au dessus de la moyenne car il s’agit de l’adaptation d’une BD française, donc c’est pour être chauvin.
critique publiée sur https://boulimiedeculture.wordpress.com/2015/08/15/snowpiercer/