Dans l'espace, personne ne vous entend penser.
Mesdames, une indication importante si vous hésitez entre cette version et celle de Soderbergh de 2002: cette version, russe, de 1972, ne comporte AUCUNE scène avec le fessier nu de George Clooney dedans.
Du coup, que reste-t-il ?
Un film SF comme on (enfin, en tout cas comme "je") les aime: des décors assez dépouillés, pas d'effet, mais une intrigue suffisamment prenante pour qu'un fil dramatique rende l'ensemble tendu et ouvert à la réflexion (mais pas trop quand même, hein, bon...).
Après un premier quart de film où sont posés les bases du problème, nous prenons la route de l'espace pour entrer directement dans le vif du sujet. Servis par un petit groupe d'acteurs épatants (on jurerait qu'ils ont effectivement passé quelques années enfermés dans leur station) et super mal fringués (my god, le futal de Kris ! Le polo de Snaut !) l'intrigue évolue graduellement vers un finish bien moins ésotérique que celle de 2001.
(au final, il n'y a que la scène de l'autoroute, (avant l'envol), dont je n'ai absolument pas compris l'intérêt)
Il parait que Solaris est le film le moins aimé de Tarkovski.
Ça tombe bien, c'est à ce jour mon préféré
(me reste le Miroir et Stalker)