Allez... Je l’avoue : la première moitié a été loin de me faire grimper au rideau. Certes, je suis comme beaucoup, je me laisse facilement attendrir par des petits vieux qui se tournent en ridicule. Mais bon, l’un dans l’autre j’ai vite eu l’impression que le film tournait en rond et n’avait pas grand-chose de plus à proposer que ça, surtout qu’en fin de compte, la réalisation était assez sentimentaliste avec tout son lot de signaux visuels et musicaux pour me dire quand je devais rire et quand je devais écraser ma larme. Malgré tout, bien que lassé par ce début mollasson, j’ai su être saisi par la seconde partie. A dire vrai, pour moi, c’est là où le film commence vraiment. Les trémolos laissés de côté, Paul Williams accompagne mieux son histoire. Plus sobre, le film m’est apparu plus sincère. Sur le dernier quart même, l’accord entre les personnages, la musique et l’esprit feel good movie se sont même révélés très efficaces, même s’il reste en fin de compte assez basique et prévisible. Tout cela pour dire qu’il est loin d’être parfait ce film, mais il sait être simple, sympathique et parfois touchant. Moi, des fois, il ne m’en faut pas plus...