A Philadelphie, Peter & Michael mènent une vie de malfrat. L’un est violent, le second est taciturne. Mais leur train-train quotidien s’en retrouve chamboulé lorsque Michael se retrouve confronté à la mafia italienne. Entre Peter & Michael, la tenson commence à monter d’un cran et les désaccords de plus en plus présents.
Second long-métrage pour le réalisateur français Jérémie Guez, après le soporifique Bluebird (2020). Cette fois-ci, il adapte le roman "Brotherly Love" de Peter Dexter et nous plonge au cœur d’un cœur d’un drame familial sur fond de mafia et de guerre des gangs.
Sons of Philadelphia (2021) s’inspire de ce qui a déjà été vus maintes et maintes fois, si bien que l’on s’ennuie relativement vite, face à des personnages aussi vides & amorphes. On a sans cesse l’impression que le film brasse du vent et se complait à ne rien raconter, préférant se focaliser sur le mutisme et la violence intrinsèque de ses héros.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, on s’emmerde tellement que l’on a l’impression que le calvaire dure 120min, alors qu’en fait, il n’en est rien (90min). Le film s’avère relativement vite ennuyeux et ce, malgré un casting aussi surprenant que réussit (Matthias Schoenaerts, Joel Kinnaman & Ryan Phillippe). Un polar très classique et d’une banalité aberrante (!), un véritable encéphalogramme plat & fatiguant.
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