What the f*** man?
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le 7 févr. 2019
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Comme c’est bon de se faire embarquer dans un vrai délire. Une bonne satyre sur le capitalisme. Une histoire à dormir debout qui nous réveille.
Difficile de situer l’époque, c’est aujourd’hui mais déjà demain. Cassius Green zone dans le garage de son oncle avec sa jolie copine Detroit, sans boulot, il galère. Alors pourquoi pas se lancer dans le télé-marketing chez…. Ça embauche vite et sans référence, il arrive tout de même à l’entretien avec un faux certificat du “Meilleur employé du mois” et un trophée du même genre, alors le film décolle. Le voilà embauché.
Une grosse entreprise de vente, où chacun doit faire du chiffre sous le regard de Johnny, lui même envouté par la vente et totalement déjanté. Mais, Cassius, grâce au vieux Langston, va apprendre les ficelles du métier, et pour réussir, lui afro-américain, il doit vendre avec une voix de blanc. Rapidement il se fait repérer pour ses bons résultats et sa carrière décolle.
Dans l’entreprise la colère monte et ses potes veulent la révolution. Seulement, Cassius rêve de réussir, peut-être par manque de confiance en lui, il va les trahir tout en trainant sa culpabilité.
Steve Lift, le grand Boss, vend du rêve afin d’exploiter les pauvres gens, travailler gratuitement mais avec une prise en charge totale pour toute la famille, plus de crédit sur le dos mais un toit et des repas chaque jour. Voire quelques loisirs organisés pour faire illusion. Des affiches sont partout dans la ville pour attirer les gogos, enfin surtout ceux qui n’ont plus le choix . De l’esclavagisme moderne quoi ! Alors, quand Cassius va découvrir l’impensable, il va devoir faire un choix.
Chaque caractère est finement écrit et tous sont diablement attachants avec une vraie fantaisie. C’est vrai que ça rappelle le Spike Lee des meilleurs film mais avec une touche contemporaine qui fait la différence. Boots Riley prend brillamment la relève.
Blog CineVu
Créée
le 14 févr. 2019
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