Certes, les films de Loach se ressemblent parce qu'ils continuent, inlassablement, à nous montrer ce que le capitalisme détruit. On pourrait s'en lasser. Trouver cela répétitif, parfois un peu artificiel. Mais derrière cette terrible incarnation de l'ubérisation, Loach nous montre combien celle-ci va plus loin que l'exploitation qu'on connaissait jusqu'alors, puisqu'elle va jusqu'à faire exploser la solidarité familiale des plus pauvres. L'entreprecariat, cette exploitation de soi-même, nous conduit à abandonner ce qui nous tenait encore. Le constat reste terrible !