Le processus pose problème et fini rapidement par tourner en rond
Second long-métrage pour Duncan Jones, aka Zowie Bowie (fils de David Bowie), après son excellent Moon (2009) qui n'avait pu bénéficier d'une sortie en salle en France (quel sacrilège !), cette fois-ci avec Source Code (2011), il n'échappe pas à une exploitation cinématographique. Son deuxième film peut être vu comme un dérivé version science-fiction de Un Jour sans fin (1993) ou de Déjà Vu (2006). Ici on a affaire à un thriller qui joue sur les effets de répétitions, puisque le héros du film doit revivre inlassablement les mêmes instants (à savoir les 8 minutes précédents une attaque terroriste). Le processus pose problème, car avec ses faux airs de blockbuster, le film fini rapidement par tourner en rond, le scénario s'amincit au fur et à mesure, les baisses de rythme se faisant ressentir plus d'une fois, on commence par trouver le temps long et ce, malgré l'excellente prestation de Jake Gyllenhaal, aux côtés des ravissantes Michelle Monaghan & Vera Farmiga. On en attendait d'avantage de la part de ce jeune cinéaste, surtout après un premier film aussi remarquable.