Tout va finir par s'arranger
Avec Source Code, Duncan Jones remet au goût du jour un thème qui lui était cher dans l'excellent "Moon" : celui de la crise d'identité.
Il plonge ses personnages dans des mondes parallèles, faits de miroirs et faux-semblants.
Le spectateur, quant à lui, suit cette histoire avec grand intérêt et ne perd jamais le fil grâce à un scénario accessible à tous, tout en étant astucieux et offrant de savoureux rebondissements.
Toute lourdeur pseudo-scientifique ou pseudo-rationnelle est évitée afin d'offrir une fluidité optimale au long métrage.
Alors oui, du coup je concède que ça fait un peu film "grand public", où tout s'enchaine de manière un peu naïve, en n'évitant pas tout le temps les clichés.
Mais selon moi, c'est un bon dosage, un bon compromis qui permet d'apprécier le film de bout en bout (malgré l'aspect très répétitif qui pourrait rebuter certaines personnes).
En somme, le français lambda frustré de n'avoir rien pigé à Inception, pourra ici se sentir soulagé et super intelligent après avoir compris Source Code.
Enfin, même si certaines zones d'ombre ne sont pas résolues en toute fin de film, c'est avant tout pour venir titiller notre intellect, et donc pour notre plus grand plaisir.
Duncan Jones est définitivement un réalisateur à suivre de très près.