Nanar écolo
Été 2024, Paris accueille pour la première fois les championnats du monde de triathlon sur la Seine. Sophia, brillante scientifique, est alertée par Mika, une jeune activiste dévouée à l’écologie, de...
le 5 juin 2024
47 j'aime
18
Le site est de retour en ligne. Cependant, nous effectuons encore des tests et il est possible que le site soit instable durant les prochaines heures. 🙏
Voir le film
Un requin qui s'embête à aller grignoter des bobos parisiens, il ne peut que nous plaire.
J'aime l'idée. Rendre Paris infréquentable, impossible, et transformer le quidam en kébab à squale.
L'histoire : un méchant requin mange des parisiens idiots. Et c'est tout.
-
Impossible de critiquer les acteurs, leurs rôles burlesques ne peuvent être que mal interprétés.
Netflix est formidable dans ce jusqu'au boutisme de pellicule à voir sans envie : du fast movie à vomir en sortant du ci... Ah, même pas, en quittant son canapé.
Ce qui est formidable, c'est qu'on voit, devant ces morceaux déchiquetés de cinéma, ce qu'est le cinéma, justement, comment il peut nous fasciner, nous emporter, nous faire rêver. On voit tout ce qu'il faut éviter, les erreurs à ne pas commettre, l'énergie à donner.
Et c'est aussi magnifique de voir que ce film n'est même pas un nanar, il lui manque une âme, une conviction, un désir. C'est une sorte de jeu d'enfant avec des Playmobil. On s'invente une histoire, et peu importe la cohérence, le début, la fin, le but étant de travailler son imaginaire, de grandir, d'expérimenter par le jeu ses rêveries enfantines.
Avant les plateformes, ce genre de film ne pouvait pas exister. Pas assez de talent ni de désir. Aujourd'hui, ces œuvres pullulent. Le trop plein de "contenus" rend les gens atones, sans exigence, désireux seulement d'échapper au réel par une fiction encore plus vide.
Nous consommons ces boites de conserves filmiques comme hypnotisés par leur mauvais goût. De temps en temps, ça fait du bien pour se rappeler ce qu'est un vrai film.
Mais si vous ne vous gavez que de cela, attention à l'occlusion intesfilmale.
Créée
le 10 juin 2024
Critique lue 17 fois
D'autres avis sur Sous la Seine
Été 2024, Paris accueille pour la première fois les championnats du monde de triathlon sur la Seine. Sophia, brillante scientifique, est alertée par Mika, une jeune activiste dévouée à l’écologie, de...
le 5 juin 2024
47 j'aime
18
Si on m'avait dit ce matin que j'allais écrire à propos du film Sous la Seine et qu'en plus j'allais l'apprécier, je ne l'aurais pas cru.C'était sans compter sur la proposition de micktaylor sous le...
Par
le 6 juin 2024
45 j'aime
9
Les effets spéciaux, majoritairement médiocres, et un jeu d'acteurs exagéré affaiblissent considérablement ce film, qui manque cruellement de la générosité attendue dans une production de ce genre...
Par
le 10 sept. 2024
43 j'aime
Du même critique
Deux nanas toutes mignonnes s'ennuient tellement qu'elles vont grimper une tour pour prendre leur pied. C'est un pitch de film porno. Et c'est encore pire qu'un film porno. Résumé : Deux filles...
Par
le 21 sept. 2022
6 j'aime
1
Ca commence fort, à la Tarantino dont le style est copié sans vergogne, plongée dans les années 70 superbement reconstituées, avec des caricatures de personnages sans épaisseur dont on attend...
Par
le 24 févr. 2020
5 j'aime
Numéro une est un film gris, pensif, triste. Les divagations d'une femme de pouvoir et dont la volonté de grimper les échelons n'est jamais clairement justifiée. Les errances des grands dirigeants,...
Par
le 20 oct. 2017
5 j'aime
1