Pseudo-féminisme en puissance
Un film curieux (pour le moins) qui veut nous faire croire qu'une mère qui appelle son fils Lyor pourrait elle même s'appeler Isis (n'importe qui ayant lu la Bible aura un doute cartésien ...) et que cette dernière pourrait se laisser tenter par une relation lesbienne, comme la rencontre sulfureuse de lobbies au centre des polémiques ces dernières années, sachant qu'ils ne sont pas forcément amis comme en témoignait l'ancien Grand Rabbin de France, M. Bernheim lors de son audition concernant le mariage pour tous. La lesbienne en question est une âme frivole qui lui dira clairement qu'elle se désintéressera d'elle au bout d'un moment donc implicitement elle devrait faire ce qu'on lui dit et redevenir la mère de quatre enfants. Le message est on ne peut plus cliché : l'une butine, l'autre est victime. Quant au mari de la fameuse Isis, même trompé, continue de lui préparer sa petite fête d'anniversaire ! Evidemment il ne sait pas que la tromperie se fait avec une femme.
Nous avons droit également à Vanessa "Dents du Bonehur" Paradis en femme forte parce qu'elle a trop de testostérone ! Ce qui fait aussi qu'elle est la femme la plus détestée ! Doit-on comprendre qui si des femmes détestent les hommes c'est parce qu'ils ont trop de testostérone ?
On pourrait continuer à multiplier les exemples mais pour résumer il s'agit d'un film qui fait l'apologie, dans le désordre : des aventure extra conjugales, et si on a pas vu que l'on est trompé c'est que l'on est aveugle (dans le film littéralement !), des femmes qui ont le droit d'avoir autant de rapports sexuels et qui se nomment elle mêmes "salopes", et enfin des hommes minables même quand ils sont bien interprétés, spécialement par Alex Lutz. En parlant de jeu, les actrices sont plus mauvaises les unes que les autres, à part celle qui joue Adeline. Finissons par juger complètement cette pellicule : un film qui se complaît dans la vulgarité, dans les pires travers du pseudo-féminisme rampant qui fait plus de mal aux femmes que le simple machisme, qui offre une galerie de dégénéré(e)s qui sont apparemment la panacée de nos jours (le film est resté huit semaines à l'affiche dans ma ville) placé(e)s dans un kaléidoscope d'idées ambiguës voir perverses. Un ami a même trouvé ce film dangereux, surtout en tant qu'exemple pour la jeunesse. Dégradant autant pour les femmes que les hommes. Laissons lui une chose : il m'a fait beaucoup écrire .