Si Homecoming m'avait limite dégouté alors que j'en attendais pas grand chose, je n'attendais strictement rien de Far From Home à part me divertir avec quelques scènes d'actions bien léchées. Car oui, je fais partie des vieux boomers qui ont grandi avec la trilogie Sam Raimi et ne comprennent toujours pas pourquoi il y a déjà eu 3 reboot.
Qu'importe, n'ayant pas suivi la saga Marvel, j'en ai cette fois-ci strictement rien à foutre du scénario. Apparemment, Iron Man est décédé mais je m'en bats les couilles parce que j'ai sélectionné Spider Man sur Netflix. Cela evitera certainement un Deus Ex Machina sorti de mon anus ulcéreux. En fait, je pense que j'ai moins détesté cet opus que le précédent car il a l'honnêté d'assumer son statut de film moyen divertissant pour enfant.
L'intrigue on s'en fout, on a que deux post-it.
Les personnages sont écrits par des enfants de 6 ans avec leur pied gauche.
Cela dit, on respecte tous les quotas : un blanc roux héros, un gros chinois en side-kick et une américano-zimbabwéenne. Dommage, on rate tout de même le test de Benchdel à ça près.
Niveau musique et effets spéciaux, on met le paquet. Genre gros paquet.
Du coup, le film passe presque car les scènes de combat sont plutôt inspirées dans des lieux assez stylés (Venise, Prague, Bruges?...) au détriment de l'intrigue. Personnellement, j'ai plutôt apprécié le coup des drones qui créént un spectacle de son et lumière. Le méchant a le mérite de presque tenter quelquechose. L'histoire d'amour, quant à elle, n'est pas crédible une seule seconde. Toutefois, elle reste digne d'un téléfilm disney channel, tellement risible que ça en devient bon par inadvertance.
Par conséquent, je suis certes dégouté de ce qu'est devenu le super héros préféré de mon enfance mais je me console avec un "Into the Spider Verse" qui montre que Sony a encore de l'inspiration. Far From Home est à prendre pour ce qu'il est : un divertissement presque correct pour enfant qui en met plein la vue.