Le nouveau Marvel se déroulant du côté des Avengers,
Les événements se déroulent juste après Captain America : Civil War. Peter Parker, alias Spider-Man rentre chez lui à New-York dans le Queens. Espérant devenir un membre actif des Avengers il fait alors face à la dure réalité de ne pas être recontacté par son mentor Tony Stark. Contre l'ennui, il décide ainsi de combattre le crime dans sa ville. Mais alors qu'il croyait s'attaquer à un simple petit braquage de banque il se retrouve alors mêlé à une histoire de trafiquants d'armes hi-tech volées et va devoir démasquer le mystérieux individus derrière tout ça, le Vautour !
Un bon film bien rythmé avec une bonne dose d'humour et une intrigue plutôt bien tournée mais qui se finit malheureusement de manière assez plate et décevante.
Peter Parker a enfin l'air d'un lycéen de moins de 20 ans !
Plus proche du Spider-man des comics, il est toujours en train de parler (parfois un peu trop) et de faire des blagues car finalement étant un adolescent complètement embarqué malgré lui dans cette nouvelle vie de héros.
À côté de ça, nous n'avons cependant pas ici affaire à une nouvelle origin-story de l'homme araignée, Parker dispose déjà de tout son attirail et de ses pouvoirs, nous suivons tout bonnement la vie du lycéen qui se voit de plus en plus impliqué dans ces événements qui le dépassent.
Le film se dote agréablement de quelques clin d'œils bienvenus que les connaisseurs retrouveront aisément (On appréciera notamment l'allusion à un certain neveu !) ainsi que d'une BO plutôt sympathique.
Certains passage sont très travaillés assez étonnamment pour un film de super héros et on retrouve à deux reprise ce que je qualifierai maladroitement d'“oxymores cinématographiques” (cf. scène du bal), il y a également un super travail à certains passages sur l'ambiance et sur l'urgence de la situation.
Côté charadesign, c'est à nouveau très soigné, on avait déjà aperçu Spidey dans Civil War et le concept de ses yeux était déjà une idée de génie quant à celui que l'on connais des comics et dessins animés. Vient s'ajouter au tableau le fameux vautour qui dispose de son côté d'un design plutôt intéressant : l'exosquelette ailé du trafiquant offre à certain moment une totale déshumanisation de l'antagoniste. On retrouvera aussi d'autres ennemis commun de l'homme araignée que l'on reconnaîtra à quelques un de leurs attributs.
En sommes, sauf la fin un brin molle, nous sommes face à un film assez sympathique, à un bon divertissement.