J’ai adoré le style visuel de Spider-Man: New Generation, avec ce mélange savant entre 3D, 2D, film d’animation et comics, qui s’affranchit des règles pour ne garder que le meilleur — technique hybride qui rappelle le récent Mutafukaz, naviguant lui aussi entre son matériau d’origine et les exigences du format cinéma. Ce choix formel est la force et le grand intérêt de ce film, qui déménage dans le travail esthétique actuel faisant référence sur le marché de l’animation.
Ajoutons à cela une bande-son rythmée et sympathique, il ne manque plus qu’un bon scénario. Peter Lord choisir de mutiler les héros et les univers, permettant à chacun de s’identifier à l’araignée et de délivrer un message d’universalité : tout le monde peut être Spider-Man. Le film n’est cependant pas parfait, aurait du se limiter à 3 héros au lieu de 6, les autres n’ajoutant pas grand chose à l’intrigue ci n’est confusion et couleurs. Le final notamment est trop confus et nous fait perdre un peu le sens des réalités.
Mais on lui pardonne cette faiblesse car le film est une merveille visuelle à voir, et une réelle bouffée d’air.