Adolescent new-yorkais, Miles Morales vit dans un monde où Spider-Man est un super-héros bien connu. Tout va être perturbé le jour où il se découvre lui-même des super pouvoirs, et où l'un des ennemis de l'Homme Ariagnée décide d'ouvrir un portail spatio-temporel vers d'autres univers parallèles... Après la trilogie de Sam Raimi, le diptyque de Webb, et la réappropriation par le MCU, "Spider-Man: Into the Spider-Verse" est un nouveau traitement qui apporte de la fraicheur.
D'abord parce qu'il s'agit d'un film d'animation très inventif visuellement. Si les flous (volontaires) et les designs 3D un peu secs peuvent désarçonner, la gestion des couleurs (parfois très bariolées !), la fluidité des mouvements, et le côté comic books totalement assumé dans les cadrages et les divers accompagnements, s'avèrent payants, et montrent qu'un tel film n'aurait pas pu être réalisé en live.
Par ailleurs, entre deux touches d'humour, le scénario joue allègrement avec la pop culture autour de Spider-Man (références aux films et dessin-animés, à la BD...), et propose quelques trouvailles sympathiques. Certes, le fond sur l'héroïsme est plutôt convenu (cible familiale avant tout...), mais la vivacité et le fraîcheur de l'ensemble remportent l'adhésion du spectateur.