Bon c'est un fait établi, et dorénavant j'en suis certain : je déteste Adrien Brody ! Une tête à claque, une mine tristoune en toutes circonstances, c'est à se demander s'il a des muscles au visage. L'adjectif mono-expressif si il a un jour réellement existé a définitivement trouvé son porte-étendard...
Son nom au générique de plusieurs films ces derniers mois ne me fera certainement pas bouder mon plaisir, et c'est avec cette idée en tête que j'ai commencé le visionnage de Splice, le dernier "bébé" du réalisateur de Cube, que j'avais plutôt apprécié.
Alors avant toute chose, Splice est hard, Splice est cru dans son traitement de la chair et de l'organique. On sent du Cronenberg là dessous.
Il s'agit ici d'une vision personnelle d'un thème souvent abordé : la créature qui échappe totalement à la volonté première de son créateur.
Mais ici, Natali va loin, très loin, peut-être trop...
En témoigne la scène de baise entre DREN et son créateur, la scène de viol à la fin, et les plusieurs mutilations et traitements douteux que font subir les deux bio-généticiens à leur expérience. Mon sens de l'éthique en a pris un sacré coup...
Ces deux personnages sont d'ailleurs puants et jamais je n'ai ressenti de l'empathie en les voyant évoluer dans leurs expérimentations ou leur relation avec la créature qui se termine fatalement par une fin tragique.
C'est certainement ce point là qui ne m'a fait que très moyennement aimé ce film.
La créature en elle-même est plutôt intéressante, son cycle de vie, ses multiples mutations ; et finalement c'est son évolution systématique qui porte le film de bout en bout. Ce qui est assez cheap au final.