[SPOILERS] Explication de Split et de ses twists de fin

Tombé dans une certaine disgrâce cette dernière décennie, M. Night Shyamalan revient en force avec Split, œuvre dans la lignée d’une filmographie qui entretient la confusion entre les genres.


[SPOILERS : l’article ci-dessous révèle l’intégralité du film Split]



23 personnalités : Kevin, Patricia, Dennis, et les autres



Split nous raconte comment un homme victime d’un trouble dissociatif de l’identité et doté de 23 personnalités différentes kidnappe trois jeunes filles, les retenant prisonnières dans son sous-sol. Persuadés qu’un 24ème fragment appelée “La Bête” est sur le point de surgir, deux de ses personnalités nommées Dennis et Patricia ont pris le contrôle. Dans un délire proche de l’illumination religieuse, les deux compères souhaitent nourrir la Bête, qu’on devine cannibale, avec les trois adolescentes qui vont tout faire pour s’échapper. Le film relate les tentatives d’évasion de Casey, Claire et Macia, ainsi que les réactions de leur ravisseur qui adopte tour à tour différentes personnalités, tout en entretenant le mystère de la véritable nature de La Bête dont l’existence ne reste pour le moment qu’une hypothèse.


A travers le personnage du Dr Fletcher, psychiatre spécialisée dans les troubles dissociatifs, nous découvrons peu à peu qui est l’homme aux 23 facettes ainsi que les raisons de sa condition, survenue durant une enfance traumatique. Ce type de trouble mental apparaîtrait majoritairement en cas d’abus physique, dont la victime développerait des personnalités alternatives plus fortes “prenant la lumière”, et donc le dessus, afin de protéger l’identité de base. Ici, on finit par apprendre que l’identité originale s’appelle Kevin.


Etant complètement réprimé, Kevin Wendell Crumb n’apparaît qu’une fois, et contre sa volonté. En prononçant son nom en entier, Casey fait surgir la mémoire du traumatisme qui a provoqué l’éclatement de sa psyché : les abus de sa mère qui utilisait son nom en entier pour le faire sortir de sa cachette, comme il sort à présent au grand jour. Immédiatement, il demande à Casey de le tuer car il ne supporte pas la réalisation que les autres personnalités ont repris le dessus depuis trois ans. Immédiatement, Barry prend la lumière afin de tempérer ces propos, et on peut voir que même les personnalités bienveillantes vont à l’encontre de la volonté de le Kevin pour le protéger.


Les méandres du sous-sol, lieu principal de l’action, reflètent les difficultés que peut avoir Kevin, à se frayer un chemin dans sa psyché tortueuse. Les interminables couloirs parcourus par les trois filles qui cherchent désespérément une issue à la lumière du jour sans jamais y arriver rappellent que Dennis et Patricia, qui les empêchent de sortir, empêchent également d’autres personnalités de prendre la lumière. Une sorte de coup d’Etat sur la psyché de Kevin, et un rapt de son physique.


Le sujet du film n’est pas sans rappeler United States of Tara, série racontant le quotidien familial d’une femme en proie au TDI, et une des rares œuvres à aborder le sujet de manière aussi frontale. Souvent, on a l’occasion de voir des thrillers jouant sur la dualité du personnage principal (Enemy, The Double, et ce fameux film culte de David Fincher), mais rarement plus. Difficile de traiter de ce sujet sans tomber dans le cliché, et on imagine que les personnes atteintes du trouble auront à redire sur Split. Mais comme nous n’en faisons pas partie, affranchissons-nous de cette réflexion.


Le Dr Fletcher avance une théorie : et si les personnes atteintes de TDI n’étaient pas diminuées par cette fracture psychique ? Et si elles étaient, au contraire, capable de modifier leur physique, leur structure chimique, à la seule force du mental ? Et cette théorie trouve peu à peu son sens à mesure que nous découvrons les personnalités de Kevin. Hedwig, garçon de 9 ans, est physiquement plus faible. Jade, en particulier, est atteinte de diabète, contrairement aux autres. Et La Bête… nous y reviendrons dans un instant.


Tout pétris que nous sommes de la filmographie de M. Night Shyamalan, nous sommes tentés de nous laisser distraire par les twists potentiels qui nous viennent à l’esprit durant le film, quitte à se laisser cannibaliser par ces scénarios. Et si tout ne se déroulait pas dans le monde réel mais au sein de l’esprit de Kevin ? Ou alors, et si Casey était réellement la personne atteinte d’un trouble ? Shyamalan s’attarde lourdement sur son passé, et notamment les abus sexuels subis de la part de son oncle, dans des flashbacks affreusement glauques qui choisissent d’omettre le pire pour laisser courir notre imagination. On pourrait en déduire que Casey a développé de nouvelles personnalités afin de ne plus vivre ces traumatismes. Que La Bête est une représentation allégorique de son oncle qui dévêtu dans la forêt lors d’une journée de chasse, invitait Casey à “faire l’animal” avec lui, dans une scène qui continuera de hanter longtemps les spectateurs comme elle hante visiblement l’adolescente.


Mais il n’en est rien.



1er twist de fin : le véritable message de M. Night Shyamalan



Dans le dernier quart d’heure du film, riche en révélations, nous apprenons d’abord que La Bête existe vraiment. L’avènement de cette 24ème personnalité a vraiment lieu, confirmant et même extrapolant les théories du Dr Fletcher : La Bête dispose de facultés physiques non seulement propres, mais aussi surnaturelles. Bien plus grande et forte que les 23 autres, elle est capable de grimper le long des murs, de ramper au plafond, et rien ne peut la blesser. Elle ne peut même pas être atteinte au shotgun. Elle peut écarter les barreaux d’une cellule à mains nues.


Split prend un tournant surnaturel, s’inscrivant naturellement dans la filmographie de Shyamalan, qui aime créer des histoires inscrites dans le monde réel mais jouant avec les limites du fantastique. Souvent, nous ne saurons pas s’il s’agit d’un film fantastique ou non jusqu’à la toute fin : Sixième Sens, Le Village, Incassable et Signes en font partie.


Après avoir tué et dévoré les deux autres filles, La Bête poursuit Casey à travers les couloirs du sous-sol en vue de lui faire subir le même sort. Lorsque tout semble perdu, Casey, qui arborait des couches considérables de t-shirt pour une raison jusqu’alors inconnue, dévoile un corps rayé de cicatrices. Hantée par son enfance marquée par des abus incessants, elle pratique l’automutilation. La Bête reconnaît en ces cicatrices la marque de ceux qui ont, comme Kevin, souffert aux mains de leur entourage. Elle décrète que Casey “fait partie des leurs”, l’épargne, et s’en va.


Malgré la maladresse de cette scène qui peine à faire le lien direct entre l’automutilation de Casey et le fait que La Bête l’épargne, elle entame pourtant une réflexion sur le message de Shyamalan dans Split. Chacun à sa manière, Casey et Kevin ont géré la violence du monde extérieur. Casey s’est renfermée dans le silence, devenue taciturne et découragée. Ceci est mis en avant au début du film lorsqu’elle accepte d’être kidnappée, puis quand elle ne tente pas de s’échapper, à l’inverse des deux autres filles. Elle accepte son sort. Kevin a, quand à lui, développé 23 personnalités supplémentaires pour se protéger.


Ces deux personnes qu’on pourrait considérer comme faibles sont en réalités les deux plus fortes de l’histoire. L’un développe des capacités de surhomme (nous y reviendrons ci-dessous) et la seconde une sensibilité développée qui lui permet de créer un lien psychologique avec le ravisseur, et de survivre au final. Pendant tout le film, le premier refuse de dévoiler à sa psy ce qui le mine, bien qu’on ressente sa détresse. C’est son silence qui empêchera Dr Fletcher de l’aider, et qui l’emmènera vers La Bête, une sorte de Mr Hyde, ou encore le côté obscur… A l’inverse, après sa libération, on devine que Casey a peut-être décidé d’enfin briser le silence sur les abus de son oncle et de passer à autre chose.


Split est une apologie de l’empathie, de l’ouverture à l’autre, et de la communication. Et ici, le titre s’affiche, comme un gong sonnant la fin du match. Mais, même si le film aurait très bien pu s’arrêter là, le vrai twist de fin se cache juste après. Un peu comme les scènes post-générique d’un certain type de film…



2ème twist de fin : Split est un film de super-héros



Les aficionados l’ont reconnu dès les premières notes de piano composées par James Newton Howard, alors qu’il n’est pas crédité au générique. Le thème d’Incassable est lentement déroulé, alors qu’on nous révèle que le meurtrier, désormais connu sous le nom de La Horde, a pris la fuite. Dans un bar, un client évoque une affaire similaire survenue il y a 15 ans, avec un type en chaise roulante responsable de nombreuses morts. Un autre client, qui n’est autre que David Dunn incarné par Bruce Willis (également non crédité au générique), confirme que ce type était surnommée “Mister Glass”.


Attends attends attends. QUOI ?


On dirait quelqu’un qui raconte son rêve de la nuit dernière, parti en sucette vers la fin : “le machin grimpe sur les murs, et il la laisse partir parce qu’elle se coupe, et là, Bruce Willis arrive, et en fait c’est le type d’Incassable, et il parle de Mr Glass, tu sais le perso de Samuel L. Jackson – ah ouais t’es parti loin mon gars“.


C’est exactement ça. Pendant que nous étions obsédés à tort par le moindre détail révélant qui était la personnalité de qui, M. Night Shyamalan renverse la réalité d’un film entier en quelques secondes pour nous faire comprendre qu’il n’était pas situé dans le monde réel, mais dans l’univers d’Incassable (ma critique dithyrambique ici pour rafraîchir les mémoires). Un film de super-héros donc, mais profondément ancré dans la réalité. Ce qui, au final, est complètement cohérent avec tout ce que nous venons de voir. En quelques instants, nous comprenons que nous ne venons pas d’assister à un simple thriller, mais aux origines du prochain super-villain que David Dunn aura à affronter, 15 ans après les évènements d’Incassable.


Shyamalan fait un vrai cadeau aux fans d’Incassable. Il l’avait déjà prédit en 2015 : il souhaitait proposer une suite qui ne ressemble pas du tout au premier opus, et qu’on ne s’en rende pas compte tout de suite. On ne pensait juste pas que cela arriverait aussi vite. En réalité, une grande partie du film était déjà écrite il y a 15 ans dans le cadre d’Incassable et mise de côté pendant toutes ces années.


En fait, Split est Incassable 2. L’affiche même du film le révèle, miroir de celle d’Incassable. Le nom du film, Split, qui signifie fracturé, est l’antithèse d’Incassable. Mister Glass, atteint d’ostéoporose, se trouvait à l’opposé du spectre d’invincibilité par rapport à David Dunn, et le parallèle est flagrant entre ses brisures physique et les brisures psychiques de La Horde. Feront-ils équipe à l’avenir ? Le brillant et maléfique cerveau associé à l’animal invincible pourraient bien représenter un nouveau challenge intéressant… pour un troisième film.


Et ce dernier twist explique du coup certains parti-pris qui auraient pu être vus comme de la maladresse et sont en réalité complètement calculés. La Horde, anomalie un peu trop poussée dans un univers réel comme le nôtre, s’inscrit en parfaite adéquation dans l’univers d’Incassable. Un univers où les villains sont des personnages à la psychologie complexe, à l’inverse d’un méchant type de Marvel / DC avide de pouvoir ou de vengeance.


Quant à Casey, elle représente un certain type de héros (et de lecteur) de comics : introverti, sensible, avec un potentiel à développer. Taciturne comme David Dunn. Même son rouge à lèvre, étrangement persistant en dépit de plusieurs jours de détentions à manger, dormir et peut-être pleurer, rappelle furtivement qu’on est dans un univers de comics, au sein lequel le maquillage des héroïnes est souvent fortement tenace.


Bon sang, quel final.



Pourquoi il ne faut pas crier au génie pour autant



Tout émoustillés par l’univers d’Incassable, et fortement tentés de nous laisser enivrer par ce reveal complètement imprévu, gardons un esprit critique. Si Split propose, comme souvent chez Shyamalan, des thèmes aussi profondément humains que passionnants à explorer, il n’est pas exempt de défauts sur la forme. Le dernier tiers du film tend à entretenir une joyeuse confusion au sein des unités de temps et d’espace. Les scènes incluant Casey, Dr Fletcher et les personnalités s’enchaînent et on finit par être persuadé que tout ceci n’est pas du tout linéaire dans le temps. Ce qu’on pourrait considérer comme un parti-pris du réalisateur pour refléter la nature morcelée de l’esprit de Kevin est pour moi une erreur qui rend le final assez brouillon et précipité, tempérant l’effet de surprise. Il aurait mieux bénéficié d’événements clairement mis en scène et d’une montée en puissance progressive de la tension dramatique (autre que celle, efficace, éprouvée devant Casey poursuivie par La Bête).


D’ailleurs, les différentes révélations passent trop vite : la tangibilité de La Bête qui existe vraiment, les cicatrices de Casey, le fait qu’elle soit épargnée puis sauvée, le fait que tout se passait sous un zoo qui est le lieu de travail de Barry, le deuil de toutes nos théories sur le fait que l’intégralité de l’histoire se passe dans la psyché de Casey ou de Kevin, l’acceptation que tout ceci se déroule dans le monde réel, l’ambiguité sur l’avenir de Casey qui, comble de l’horreur, est toujours sous la tutelle de son oncle pédophile, la fuite de Dennis/Patricia, le titre du film qui apparaît à l’écran signifiant la fin mais en fait pas vraiment, les gens qui commencent à se lever et quitter le cinéma et nous déconcentrent, les petits rouages qui s’enclenchent dans notre mémoire quand on entend le thème d’Incassable, l’annonce télévisée qui précise qu’il est désormais connu sous le pseudonyme de La Horde et que ça rappelle un mec chaise roulante il y a 15 ans qui avait aussi un pseudo et oui c’était Mister Glass et HOLY SHIT c’est Bruce Willis okay on est dans Incassable 2 ou c’est juste un coup marketing mais what et ah d’accord c’est fini pour de vrai pas eu le temps de réfléchir aaaaah.


Beaucoup. Trop. D’informations.


Victimes de ce manque de temps pour tout assimiler, on a d’ailleurs du mal à comprendre le rapprochement immédiat qui est effectué entre La Horde, ravisseur et d’adolescentes et meurtrier sauvage, et Mr Glass, un terroriste à grande échelle qui avait provoqué trois accidents graves afin de trouver quelqu’un d’incassable. Et puis, comment les médias ont-ils eu vent de ces deux noms, si intimes à chacun des deux villains ? La réponse se trouve probablement dans ce dernier mot (villain) dans une logique de comics où, même en public, le méchant finit par être désigné par ce type de pseudonyme, mais l’ensemble reste maladroit.


On pourrait arguer que la qualité du film ne repose que sur ce dernier twist mais en réalité, il tient parfaitement la route sans cet élément. Cependant, on peut lui reprocher de ne pas vraiment tenir toutes ses promesses : les 23 personnalités sont-elles un gimmick pour pousser à fond le marketing derrière sa sortie ? On n’en verra pourtant qu’une poignée et certains ressentiront de la déception suite à cette sur-promesse. Nous n’aurons droit qu’à leurs noms, sur les casiers et sur l’ordinateur de Kevin. La séquence au cours de laquelle Casey tombe sur les 23 fichiers vidéos nonchalamment laissés à l’abandon sur le bureau de l’ordinateur ne tient pas vraiment la route et se vit comme une mauvaise excuse pour montrer deux personnalités de plus à l’écran. En outre, Dennis n’aurait jamais laissé traîner des fichiers sans les ranger soigneusement…


Enfin, on peut aussi reprocher au cinéaste un traitement assez ambivalent des personnages de Casey, Claire et Marcia, les trois jeunes filles enlevées et retenues dans le sous-sol. Un des messages du film est que Casey est épargnée car elle est “pure” : abusée par son oncle tout comme Kevin l’a été par sa mère, elle est considérée brisée comme lui, et La Bête le lui dit lorsqu’elle l’épargne. Les deux autres filles, interchangeables, ont donc été tuées car elles avaient vécu une existence insouciante, loin de ces drames. Mis à part le fait que c’est une vision assez simpliste de la condition humaine (ceux qui en ont beaucoup bavé vs. ceux qui ont eu une vie parfaite), on remarque que Clair et Macia sont également plus sexualisées que Casey : tout d’abord en minijupe, les deux se retrouvent à moitié dévêtues et proies potentielles des fantasmes très limites de Dennis. La seule à rester relativement habillée reste Casey. Or c’est la plus intelligente des trois, la moins impulsive… et celle qui reste en vie. Sans le vouloir, M. Night Shyamalan a repris un vieux cliché contradictoire avec ce qu’il souhaitait faire passer : la victime d’un film d’horreur reste souvent celle qui se dévêt le plus. Et comme au final Split n’est pas un film d’horreur mais un film fantastique, ça fonctionne moins bien.



M. Night Shyamalan est-il de retour ?



Après des années de navigation en eaux troubles, M. Night Shyamalan enchaîne avec The Visit et Split, deux œuvres particulièrement intéressantes de sa filmographie. The Visit, film d’horreur à budget réduit et sans prétention, était une excellente surprise dont le twist (inévitable) était amené avec talent. Split renoue avec la mythologie d’Incassable et livre sans prévenir un immense cadeau à ses fans – puisque c’est probablement son film le plus adulé.


Cependant, le dénouement de Split est une promesse implicite vers un Incassable 3, qui complèterait les deux premiers films d’une trilogie. Très attendue, c’est donc une œuvre qu’on risque de voir ruinée par les studios ou ressembler aux films les plus commerciaux du cinéaste. Ou cela pourrait être un bel ovni dans la lignée d’Incassable. Quoiqu’il en soit, on retiendra que Shyamalan a toujours aimé nous surprendre et on espère qu’il continuera dans cette voie.

Filmosaure
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le 24 févr. 2017

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