En 1985, Joel Schumacher revient derriére la caméra pour se lancer dans un style différent : celui du film adolescent. Pour une réussite qui a tout de même pris un coup de vieux.
Plusieurs adolescents, aprés l’obtention de leur diplôme, se questionnent sur leur vie d’adulte à venir. De petites histoires aux grandes proportions pour eux…
Parceque, dans St Elmo’s Fire, on va suivre plusieurs adolescents à travers leurs amours, mais aussi leurs désirs de carriére, les deux flirtant parfois dangereusement. Alors évidemment, on est en 1985 et les costumes, tenues, modes et pensées ont évolués depuis. Encore que dans certain cas on puisse justement remarqué une absence d’évolution. Pour autant, si on accepte de repartir un peu en arriére, difficile de ne pas se laisse entrainer dans ces questionnements, le film étant en outre porté par des acteurs du « Brat Pack ».
On retrouve ainsi Rob Lowe, Demi Moore, Judd Nelson, Emilio Estevez mais aussi Andie McDowell. Et tout cela fonctionne bien. Parceque c’est bien filmé, bien interprété et que le seul regret viendra d’une BO un peu trop facile, trop sirupeuse. Pour le reste, Joel Schumacher fait du bon boulot avec un script qui lui permet même de placer un personnage qui séme le doute sur sa sexualité. Comme Schumacher a dû le faire dans sa jeunesse…