La relève est là ! Ce septième opus de la saga "Saga Trek", réalisé par David Carson et sorti en 1994, nous présente en effet enfin les personnages de la série "Star Trek : La Nouvelle Génération", déjà diffusée depuis 1987 (d'autant plus particulier qu'au moment de la sortie du film, "Deep Space Nine" prenait la relève à la télévision). C'est ainsi que l'on y retrouve l'équipage du commandant Jean-Luc Picard mais également celui de James T. Kirk (enfin les trois pélos qui ont bien voulus revenir pour une scène quoi) surtout au début et à la fin du film. Passages les plus mémorables du film, le reste étant particulièrement ennuyant.
Bon, il faut dire que je ne suis pas un fan de la franchise, n'ayant véritablement apprécié que les quatrième et cinquième volets (je sais, je sais). Mais bon là quand même, force est de reconnaitre que l'histoire n'exploite jamais pleinement son potentiel, mis-à-part dans sa dernière partie qui est de loin la plus réussie. Picard doit ici contrer les plans d'un grand méchant qui veut vivre dans le Nexus, une dimension qui existe en dehors du temps, et pour ça, il doit faire exploser un (ou le ?) soleil.
Bon, j'ai pas trop compris le pourquoi du comment mais c'est toujours le même schéma : une bataille avec les Klingons (décidément, ils n'arrêtent jamais !), finalement, ils se rendent compte que c'est pas eux et on en arrive donc à la lutte contre le grand méchant de l'histoire. En même temps, c'est Malcolm McDowell, ils auraient dû le voir venir de loin. Bref, intéressant sauf que cette lutte ne consiste qu'à un enchainement de dialogues que très peu passionnants dans le désert. Nous avons bien quelques combats avec les Klingons pour rythmer tout ça donc mais c'est la même rengaine depuis 1979 (sans parler de la série).
Tout ça est donc un peu lassant, on s'ennuie énormément et Patrick Stewart qui essaye d'insuffler de la profondeur à son personnage, ce n'est pas très convainquant en plus de donner lieu à des scènes très artificielles (comme le faux souvenir de Noël, au secours), sans parler de tous ces passages incluant Data, le robot émotif, dignes d'un nanar.
Bref, tout ça pour dire que si "Star Trek : Générations" arrive à relativement tenir la route, c'est avant tout grâce à ses anciens personnages !