78 ans après une mission lors de laquelle le capitaine Kirk (William Shatner) disparut en voulant sauver un équipage d’une explosion causée par un ruban énergétique qui traversait l’espace, un savant, Tolian Soran (Malcolm McDowell), qui se trouvait parmi les rescapés, cherche à retrouver la voie de ce ruban énergétique, qui mène en fait vers une dimension parallèle où la joie règne éternellement. Même si c’est au prix de la vie de millions de personnes… Seul le capitaine Picard (Patrick Stewart), nouveau capitaine de l’Enterprise va tenter de s’y opposer. Mais il recevra une aide à laquelle il ne s’attendait pas…
En 1991, avec Star Trek VI, on croyait la saga terminée, mais non. La voilà qui revient avec un épisode digne de ses prédécesseurs en tous points, c’est-à-dire aussi inégal. On peut noter tout de même un réel effort pour donner plus d’ampleur (la scène du crash de l’Enterprise) à une saga qui se contente malheureusement souvent de trop peu. Pour le reste, personnages pas très développés (les femmes klingons sont une horreur), une légère dose d’humour qui aide à faire passer la pilule (le personnage de Data est assez amusant), morale à deux sous (mais qui, ici, ne bascule pas dans une pseudo-mystique de mauvais aloi), un méchant qui se respecte sans révolutionner le genre (interprété avec un certain talent par Malcolm McDowell), un scénario qui vole au ras des pâquerettes… : pas de doute, on est bien dans du Star Trek, et si les personnages changent, l’esprit reste le même. Comme tous les épisodes interchangeables de Star Trek, on pourra prendre plaisir à regarder celui-ci, puis on prendra à peu près le même plaisir à l’oublier aussitôt, et c'est peut-être aussi bien comme ça.