Alors que l'empire Klingon s'effondre, des conspirateurs de tous bords s'activent pour faire éclater une guerre interstellaire, et faire porter le chapeau à l'équipage de l'Enterprise. Ce "Star Trek" se veut ouvertement politisé, et renvoie à la chute de l'URSS, pour montrer qu'il faut parfois mettre ses préjugés au placard pour accepter son ancien ennemi. Un message de tolérance et de paix donc, derrière un film divertissant.
Même si un aspect téléfilm se dégage toujours, après six volets (!) de cette franchise au cinéma, le rythme est soutenu. Par ailleurs, pour leur dernière apparition ensemble sur grand écran, l'équipage original tire sa révérence avec humour et émotion. On notera aussi que le méchant, interprété par Christopher Plummer, est charismatique mais relativement cabotin, déclamant du Shakespeare à tours de bras. "Star Trek VI" sera enfin le volet après lequel la règle du pair/impair sera de notoriété publique (les films pairs sont bons, les films impairs beaucoup moins...).