Starbuck fait partie de ses films qui rendent heureux.
D'une joie sensible, douce mais jamais niaise.
D'une histoire véritablement originale dont on se demande comment on peut en faire un film entier, Ken Scott résout le problème en offrant à son film de délicieuses et touchantes parenthèses, où le loser sublime qu’interprète Patrick Huard, vient jouer son rôle d'ange gardien auprès de ses enfants en détresse.
Starbuck est le film québécois par excellence ; y est exploitée toute leur finesse, leur humour, leur joie du quotidien, alliée à une véritable dimension grossière et bouffonne.
C'est par exemple une engueulade en chuchotements, où un éboueur qui se sert dans les plantations de cannabis du héros.
A l'aise dans tous les genres, dans l'émotion comme dans le rire, Starbuck est une vraie réussite, fine et burlesque à la fois.