Premier essai en anglais et avec un casting "Hollywoodien'' pour Park Chan Wook.
La délocalisation d'un réalisateur aux Etats Unis a toujours de quoi faire frémir, pour le meilleur (Verhoeven, Bong Joon Ho) comme pour le pire (Kim Jee-woon).
Mais pour le réalisateur Sud Coréen, pas question de s'exporter sans son équipe, notamment son Chef Opérateur Chung Chung-hoon, ce qui lui permet de naviguer en terrain connu et ne pas perdre son univers quoi qu'il arrive.
Le résultat est une pépite malheureusement boudée à sa sortie :
Brillant hommage à Hitchcock que livre Pan Chark Wook avec ce film. Oeuvre étrange, dérangeante et diaboliquement fascinante, Stoker s'interroge sur l'origine et la transmission du mal. Sur un scénario qui aurait sans doute été bancal et pas franchement novateur dans les mains d'un autre réalisateur, le Sud coréen présente un montage quasi parfait (une nomination aux oscars serait plus que méritée) où chaque plan recèle une idée de mise en scène astucieuse et pleine de sens. Le résultat est hallucinant de beauté (on frôle le too much par moment!) mais toujours un vrai régal pour les yeux. Ajoutez la musique envoûtante de Clint Mansel et un trio d'acteur époustouflant.