When Heroes Go Down ♫
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Attention, film à thèse. Le dernier Eastwood peut se résumer en une phrase: "Les autorités de régulation sont composées de bureaucrates antipathiques qui entravent le système qu'elles sont supposées contrôler en niant l'instinct individuel au profit du respect des procédures". Ça a le mérite d'être clair. Bernard Madoff, au faite de sa gloire, ne disait pas autre chose lorsqu'il paradait sur les plateaux des talks-shows américains et cette vieille idée fait partie de l'ADN républicain depuis des lustres. Le film est bati autour de cette thèse quitte à avoir recours à quelques artefacts scénaristique pour voir, finalement, triompher son point de vue. C'est efficace et agaçant à la fois tant tout est binaire: A ma droite, le commandant de bord, être de chair et de sang, totalement dévoué à son métier et qui place au-dessus de tout sa responsabilité envers ses passagers (il sera le dernier à quitter l'appareil, au mépris du danger), à ma gauche, la cohorte des juges en costume trois pièce qui instruisent à charge, à la manière d'un tribunal d'exception, en se basant sur des simulations désincarnées. Pour le reste, c'est plutôt bien foutu, avec un petit bémol sur les trucages 3D, pas si convaincants que ça. Eastwood à le bon goût de ne pas faire traîner tout ça en longueur et de conclure une fois sa thèse exposée. Finalement, ça me fait un peu penser à un album d'AC/DC: simple, efficace et un peu agaçant (mais on y retourne quand-même...)
D.S
Créée
le 13 déc. 2016
Critique lue 265 fois
3 j'aime
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