La réalisation est assez élégante, les monstres assez répugnants, la jeune scientifique (qui a participé à l'écriture du scénario) super mignonne. Ça lorgne pas mal du côté de Aliens, Event Horizon, ou Underwater avec Stewart et Cassel.
Oui mais là où la mini-série Chernobyl par exemple partait de la catastrophe pour dresser en filigrane un portrait de l'URSS dans les années 80, ce film russe reste assez timide sur ce point et sur le traumatisme d'Anya responsable dans l'introduction de la mort d'un de ses collègues à cause d'un vaccin expérimental.
Le rythme joue les montagnes russes. Si le passage vers la fin où on voit cette épidémiologiste en petite culotte essayer de tout faire pour sortir de ce pétrin a retenu toute mon attention, le reste est un peu plus mollasson. Je n'ai pas trop compris comment ils se faisaient contaminer, par qui, pourquoi, etc, etc. Ou c'est moi qui n'ai pas été assez attentif.
Techniquement, je le répète, ça reste bien fichu. Un peu moins de séquences d'enquête dans des couloirs (ne débouchant sur rien d'ailleurs) et on aurait eu droit à une série B bien plus nerveuse et que j'aurais mieux apprécié.