Pour empêcher sa retraite du monde de la danse, les compagnons de danse de Lucky Garnett sabotent sa cérémonie de mariage. Annulé, Lucky va devoir partir pour New York et réunir 25 000€ afin de pouvoir demander à nouveau la main de sa belle. Swing time est un classique du cinéma Américain : Fred Astaire, ses claquettes, ses mimiques, ses chansons, tout est réuni dans cette comédie où Stevens mélange humour, légèreté, quiproquos et romance dans cet archétype du film musical Hollywoodien. Et si de premiers abords Swing Time surprend, notamment par son énergie et sa fluidité comique, tout fini dans le romantique sur-théâtralisée. En cela, le film peut être taxé d'avoir vieilli : intrigues mélo, chamailleries exaspérantes, disputes mielleuses, difficile de s'intéresser à cette histoire d'amour un peu cul-cul. Les trouvailles burlesques n'étant jamais aussi inspirées que lorsque Steven s'écarte de la romance, il est dommage de voir à quel point cette dernière monopolise l'attention. Dommage mais peu surprenant, on connaît l'attachement de l'époque pour le genre et, même s'il peut paraître difficile de s'y attacher de nos jours, il sera compliqué d'attaquer Sur les ailes de la danse sur ces points là. Question de perception en somme.