La profondeur de l'écriture nous mène dans le vertige des illusions sentimentales. Suzanna Andler tente de survivre dans le miroir des autres en adaptant son récit à leur image. Une lâcheté languissante qui sera le douloureux transport du deuil nié de son mariage et d'une vie qui attend d'éclore.
Mais tous les acteurs ne semblent pas jouer dans le même registre. Charlotte en pure évanescence se voit échanger la réplique avec des partenaires moins nébuleux. La caméra a elle même bien du mal à faire vivre ces télescopages de tons.