Sympathie pour le diable, un film choc porté par le très bon jeu d’acteur de Niels Schneider.
Les images sont crues, la violence brutale et froide. Le film a été filmé à la manière d’un documentaire, caméra à l’épaule, ce qui renforce le sentiment d’immersion.
Sympathie pour le diable nous raconte le siège de Sarajevo à travers l’expérience qu’en a eue le reporter de guerre Paul Marchand. Avec lui, nous ressentons l’absurdité de la situation, la révolte face à la mort des innocents et la passivité de l’Europe.
Cet homme qui s’effaçait derrière son travail d’information a payé cher, comme bien d’autres, son investissement sur place. Il y a laissé une part de lui-même, non seulement physique, mais aussi psychique car son suicide en 2009 n’est certainement pas sans rapport avec ce qu’il a vécu là-bas.
On ressort de ce film bouleversé mais aussi admiratif envers ceux qui se battent pour secouer la torpeur de ceux qui ne veulent pas savoir et la complicité de ceux qui savent…