Film de Jacob Gentry sur lequel je suis tombé par hasard. Je me suis laissé tenté lorsque j'ai lu le résumé du film. Il me semble qu'il n'est pas sorti dans les salles françaises.
Le sujet du voyage dans le temps a déjà été de nombreuses fois traité mais j'étais curieux de voir ce que ce film avait à apporter de nouveau. Le film m'a intéressé par moments mais... m'a laissé, parfois, sur le bord de la route. C'est dommage, ce film a des qualités indéniables, mais son traitement, parfois brouillon, m'a laissé pantois (paye ton expression des années 1980) et m'a, à certains moments, sorti du film.
Ce film est tout d'abord très esthétique. Il me rappelle, sur certains points, l'ambiance de Blade Runner. La musique, rappelant Vangelis, faite de nappes de synthétiseur, douces et parfois voluptueuses, renforce cette impression. Preuve en est qu'avec un petit budget, on peut faire un beau film avec une image soignée et avoir un cadre cohérent.
Passons les discussions très techniques sur les trous de ver et autres phénomènes physiques, parfois pompeuses, et focalisons nous sur l'histoire. Bien au-delà de l'expérience sur le voyage dans le temps, ce film est aussi une histoire d'amour « contrariée » entre le personnage principal, Jim Beale, et une mystérieuse et envoûtante brune, Abby !
Le voyage dans le temps ne servira à Beale qu'à tenter d'éclaircir le rôle d'Abby dans les plans du méchant industriel qui veut s'accaparer la machine, qui n'est pas philanthrope pour un sou, Klaus Meisner.
Au fur et à mesure que le film avance, les pièces du puzzle s'assemblent et on comprend mieux l'histoire. On comprend également que deux corps semblables dans la même temporalité crée des perturbations graves qui ne seront pas sans conséquences pour le Beale du présent et le Beale qui a fait son voyage dans le temps.
On va éviter de parler des théories sur les mondes parallèles, la réalité, et tout le tintouin... c'est un peu trop compliqué à 5h40 du matin :)
Ce n'est pas un grand film de science fiction mais c'est un film tout de même à voir. Et puis, on parle de Nikola Tesla dans ce film et rien que ça, c'est signe de qualité.