D'une beauté exotique et d'un aspect documentaire étonnant, certes, mais dont le lyrisme m'a laissé un brin froid voire m'a agacé sur la fin. En somme j'avais bien hâte que le film se termine. Le rythme en effet laisse à désirer, peu de respiration dans la langueur ambiante, de longs plans lents, à se dorer la pilule au soleil sur une plage de sable blanc je me suis senti partir. J'ai un bon souvenir des danses en contre point du regard figé et sévère du vieillard austère, un crescendo du tonnerre. Mais trop rare.
Et je n'ai donc pas pris part au festival romantico-émotionnel du final. J'étais déjà ailleurs et par conséquent soulagé d'en avoir fini.