Taipei Story (1985) - 青梅竹馬 / 120 min
Réalisateur : Edward Yang - 楊德昌
Acteurs principaux : Hou Hsiao Hsien - 侯孝賢 ; Tsai Chin - 蔡琴 ; Wu Nien-jen - 吳念真.
Mots-clefs : Taiwan ; Drame Sociologique ; Ennui.
Le pitch :
Lung et Chin se connaissent depuis de nombreuses années. Lui est un ancien joueur de base-ball sans véritable ambition professionnelle ; elle a un poste de secrétaire au sein d’un grand cabinet d’architectes. Le sentiment qu’ils éprouvent l’un pour l’autre est un mélange d’amour et d’affection profonde, aux contours flous. Mais le licenciement brutal de Chin va bientôt fissurer leur couple et compromettre leur projet de vie commune
Premières impressions :
Photographie sociologique de Taïwan en 1985 intéressante, mais alors en terme de film je me suis fais chier tout du long. Personnages apathiques, dialogues sans intérêts, hésitation à n'en plus finir, image terne, évidement sans musique, sans rythme, avec un scénario d'épisode des feux de l'amour dilué sur deux heures... Mon premier Edward Yang ne me laissera pas un souvenir impérissable. Il s'agit pourtant d'un des réalisateurs importants du renouveau du cinéma taïwanais au début des années 90.
J'aime plutôt ça les fresques sociologiques contemplatives mais là au bout de 60 minutes je n'avais toujours pas compris qui était qui. J'ai compris les (maigres) enjeux, au bout de 90 minutes, les dialogues sont tellement décousus et banals que j'ai dû revenir plusieurs fois en arrière pour être certain de ne pas avoir raté une info importante. Je ne compte pas le nombre de fois où je me suis dit que j'avais dû rater un truc parce que sinon le plan voire la scène entière ne servait à rien...
Si encore c'était beau esthétiquement... Edward Yang ne filme pas mal, mais je n'ai pas une scène qui me reste sur la rétine. Aller peut-être vaguement une cigarette fumée de nuit sur un toit, comme c'est original... J'ai envie d'en voir plus, parce que je sens bien qu'il y a le potentiel pour être ma came mais là je viens de passer deux heures en dehors du film. On retiendra le passage devant la caméra de Hou Hsiao Hsien...
Bref, à ne conseiller qu'à ceux qui sont curieux de petites vies plates et mornes dans le Taipei des années 80 ou aux maniaque du cinéma taïwanais et qui n'ont pas peur de s'ennuyer ferme.