Taken par Ben Chambs

Alors qu’il y a un sacré buzz autour du second volet du film en ce moment, on a profité du magnifique temps de ce WE pour regarder le premier volet du nom.

"Ancien agent, plus ou moins à la retraite à Los Angeles, Bryan alors au téléphone avec sa fille en vacances à Paris, l’entend se faire enlever. Il a 96 heures pour retrouver sa fille qu’il a compris être aux mains de la mafia albanaise."

Concrètement, c’est pas le film qui va te filer mal au crâne et à réfléchir pour 2 sous. On a un mec supra entraîné, une machine de guerre en somme, capable de retourner Paris et le ministère de l’Intérieur avec, pour retrouver sa fille et surtout buter une cinquantaine de mec sans aucun soucis. John Rambo sort de ce corps et vite!!!

En tant que film d’action, Taken rempli son rôle et arrive à te tenir éveillé (en même temps, vu le nombre de bastos et de vitres explosées, fallait être sourd pour s’endormir) mais au delà de ça, il y a pas grand chose. Pire, y’a des scènes qui sont vraiment limites mais qui deviennent assez cultes: le père qui rachète lui-même sa fille, qui est devant lui en string, aux enchères où elle va être soumise à un trafic de femmes (on se demande bien pourquoi), le moment où il plombe la femme de son ami puis lui dit de s’excuser avant de partir… Quelques grands dialogues donc…

Taken, ça envoie, ça réfléchit pas, c’est du Besson ça se sent, et ça remplit son taf. Il va pas m’en rester grand chose cependant.

Ah si, un seul truc à garder et à écouter encore et encore: la BO de fin, c’est Ghinzu avec « The Dragster Wave ». Et ça c’est du bon!