Le premier Tanguy avait tellement marqué les esprits que ce prénom était quasiment devenu un qualificatif désignant les enfants restant un peu trop longtemps chez leur parents. 16 ans plus tard, il revient avec une fille mais sans sa femme chinoise qui l’a quitté – à son grand désespoir – chez papa-maman qui coulent des jours heureux de retraités aisés.
Cette suite d’Etienne CHATILIEZ est beaucoup plus soft – moins grinçante – que le premier volet. Le scénario semble pourtant naturel, tant la situation paraît plausible, et surtout parce que les personnages nous sont familiers. Ce ‘retour’ est raconté de façon plutôt réaliste au dépend de l’humour, par rapport au film de 2001 dont l’aspect caricatural avait fait le succès.
Il n’y a pas grand-chose à reprocher à ce long-métrage – bien écrit et délicieusement interprété – mais on ne retrouve pas l’esprit corrosif du réalisateur de Tatie Danielle.