Vague de bonheur sur sardineland, risque d'oranges
Un jeune homme recherche désespérément l'approbation de son père. Pour se faire il tente d'améliorer le sort de ses compatriotes à l'aide d'inventions improbables. Le problème principal de la ville étant le peu de variété des mets disponibles (sardines only), notre héros devra, à l'aide d'une science qui se rapproche beaucoup de la magie, se poser en sorte de super-jésus, transformant l'eau en nourriture, n'importe quelle nourriture...
En mettant en relation un « geek » introverti avec ceux qui l'entourent de manière assez brutale et en introduisant des changements radicaux dans l'univers des personnages, les gens se dévoilent tels qu'ils sont dans leurs actes mais aussi physiquement, tandis que le héros doit gérer une situation impossible a contrôler.
Le film va vite, très vite, l'animation est fluide mais un peu épileptique, les couleurs sont très vives et l'ambiance n'est pas au réalisme, mais cela convient parfaitement à cette l'histoire loufoque aux proportions bibliques.
En 1h30, les réalisateurs ont réussi à constituer un mélange efficace et bien dosé de comédie romantique et familiale sans le moindre temps mort tout en trouvant un prétexte pour montrer des images qui feront rêver les plus goinfres d'entre nous (batailles de boules de sorbet, nounours en gélatine géants etc...).