"Tempête de boulettes géantes" est un film d'animation, à regarder en aucun cas, si on a l'estomac dans les talons ou si l'on est en période de régime, sous peine de dévorer tout ce que vous avez sous la main durant le visionnage.
Malgré un esthétisme à vomir, je pensais vraiment me fendre la poire tout en m’imprégnant d'une critique acerbe aux petits oignons sur la malbouffe, la surconsommation ou le capitalisme. Or ça n'a pas du tout était le cas, on m'a pris pour une truffe. Bien fait pour ma pomme.
Tel un Jimmy Neutron, nous avons Flint Lockwood, un inventeur à la noix, qui invente des inventions qui ne fonctionnent jamais. Vivant sur une île, où les habitants consomment exclusivement des sardines, celui-ci a une idée folle : créer une machine qui crée de la bouffe. Bien sûre, ça va tourner au vinaigre, bien sûre, il va essayer d'y remédier alors que c'est la fin des haricots.
Apparemment le scénariste et le designer comptent pour des prunes, donc voyons voir ce que nous réserve ce menu de personnages. Rien d'original ou de charismatique avec cet inventeur haut comme trois pommes à la gueule de con. Même chose pour le père au monosourcil. Le policier est ridicule. Le maire est vite lourd. Presque autant que son fils, stéréotype du beauf martyrisant notre héros, qui en a gros sur la patate alors que ce con à un pois chiche dans la tête, et ne cesse de ramener sa fraise dans l'histoire. Heureusement il y a cette gonzesse, Sam, aux deux visages, qui est à croquer, au physique de pomme-pomme girl.
Les autres protagonistes ? Inutiles, ridicules... patati, patata, potatoes... mdr.
Finalement, il n'y a aucun message, aucune morale. Le film ne raconte rien qu'une banale histoire. Même pas drôle en plus ! La seule fois où j'ai ris, c'est quand notre héros se prend un talon des les yeux. Youhou. Sans compter les innombrables aberrations scientifiques tenues dans le film, qui n'ont pas la moindre once de crédibilité, même du point de vue d'un lardon : "Bonjour, je transforme l'eau en cheeseburger". Mdr il est où le ressort comique tocard ?
Ce film m'a cuisiné pendant 1h30 pour savoir quelle note je pourrais bien lui farcir. Ce long-métrage est un navet sans charme.
Durant tout le film on pédale dans la semoule, pour un résultat lourd, indigeste qui paradoxalement me laisse sur ma faim. En attendant la suite et en évitant la crise de foie, j'espère que ceci n'était qu'un amuse-gueule insignifiant qui prépare à un vrai plat principal avec : L'île des miam-nimaux. (Non.)
Puis nique sa mère. C'est très bon les sardines.