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Le récit de serial killer se prête particulièrement bien à la mise en abîme. Quoi de mieux en effet qu’un personnage manipulateur et insondable pour redoubler le rôle du metteur en scène? Du terreau cinéphilique hitchcockien a ainsi germé une multitude d’avatars maniéristes dont la filmographie de Brian De Palma fait cas d’école. On y trouve des répercussions dans le Giallo, genre policier à la lisière de l’horreur né dans le bouillonnement bis du cinéma italien des années 60. Sous l’égide de l’hyper formalisme de l’ex chef opérateur Mario Bava, Dario Argento en est devenu le tardif mais néanmoins célèbre chef de file.
Dans Ténèbres, la mise en abîme est immédiate et explicite bien que son emprise sur le récit demeurera jusqu’au bout assez floue. On y suit un auteur de romans policiers à succès (Anthony Franciosa) pris à parti par la police romaine après qu’un psychopathe ait pris exemple sur son best-seller pour assouvir ses pulsions meurtrières. Le film trouve sa concentration lors de séquences d’anthologie d’une expressivité intense autour desquelles Argento raccroche les wagons d’une intrigue assez obscure et détachée affichant le contre-coup mollasson de ces orgies visuelles. C’est donc dans les motifs déployés dans ces séquences que le fil esthétique du film se déroule, aussi on se concentrera sur cinq d’entre elles pour l’analyser.
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Créée
le 7 avr. 2018
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