Si mon présent pouvait agir sur mon passé en entrant dans une dimension au temps inversé, alors je ne pourrai(s) certainement pas écrire d'avis sur un film dont le scénario ne m'aurait paru si anecdotique, sans enjeux et artificiellement complexifié, à la façon d'un "Matrix", par de longues séquences d'interrogations pseudo-philosophiques et des dialogues pompeux certainement tirés de théories d'illustres chrono physiciens .
Je ne pourrai(s) dire non plus qu'illustrer le thème d'un futur qui agit sur le passé serait plus aisé à travers une fresque de science-fiction comme "Interstellar" que par le biais d'un James Bond-like dans lequel les différents protagonistes enchaînent les bastons que j'essaierai(s) de comprendre avec les explications qui m'auront été données avant par les dits dialogues abscons. Vous me suivez ?
Je ne parlerai(s) pas de même de ce casting qui a tout de moyen, peu aidé par des personnages mal caractérisés, avec une mention spéciale à Dimple Kapadia, certainement repêchée (comment en douter ?) dans le "Plus belle la vie" indien et qui, par comparaison, vaudrait un César d'honneur à Sophie Marceau pour la finesse de son interprétation.
Enfin, je ne pourrai(s) évoquer la réalisation de très belle facture et deux magnifiques scènes : le combat symétrique qui donne corps au film ainsi que la scène d'anthologie de l'avion qui vaudraient presque l'argent investi dans le cinéma si l'on ne se foutait comme d'une guigne de ce qui pourrait arriver aux protagonistes.
Bref, je me tirerai(s) dessus, d'une balle inversée,revenant à reculons du cinéma.