Après l’échec de sa tentative de meurtre de Sarah Connor (Linda Hamilton) en 1984, Skynet, l’intelligence artificielle qui régit les machines qui ont envahi le monde après l’avoir exposé à une guerre nucléaire, envoie un Terminator T-1000 (Robert Patrick) en 1994 afin de tuer John Connor (Edward Furlong), âgé de 10 ans. Mais le John Connor du futur envoie lui aussi un Terminator (Arnold Schwarzenegger) pour se sauver lui-même…
Le succès surprise du premier volet ne pouvait qu’engendrer une suite, et c’est James Cameron lui-même qui s’en chargea six ans plus tard. Le résultat est sensiblement le même que le premier volet, sauf que les effets spéciaux, eux, se sont grandement améliorés.
On goûte donc avec le même plaisir ce récit au rythme ultra-soutenu, avec un brin d'humour pas désagréable, et surtout un Schwarzenegger toujours au top de sa forme, qui se trouve ici un adversaire de taille en la personne du T-1000, heureusement présent pour renouveler l’intrigue et les péripéties. Mais l’intérêt de ce deuxième épisode réside pour beaucoup dans la mise en scène impressionnante de James Cameron, qui s’affirme de plus en plus comme un metteur en scène exceptionnel. La suite de sa carrière en est la preuve éclatante.