James Cameron est un perfectionniste, un bourrin et aussi un fan des suites de gros succès. Ainsi, après avoir scénarisé Rambo II et réalisé Aliens, tous deux résolument explosifs, il décide de remettre sur grand écran ce qui l'a fait connaitre du grand public : sa machine invulnérable, son androïde sans pitié, son Terminator. La trame de cette séquelle s'avère être quasiment la même que le précédent à quelques détails près : cette fois-ci, le Terminator n'est pas là pour tuer John Connor mais pour le protéger. Un retournement de taille pour celui qui avait terrorisé les spectateurs dans le premier opus.
Désormais ange gardien invincible et quasi-muet, l'androïde va nouer une relation père/fils avec le futur leader de la résistance, personnifié par le jeune mais toutefois excellent Edward Furlong, dont l'attitude rebelle mêlée à l'innocence est absolument parfaite. Cameron décide quant à lui de proposer des scènes d'action et des effets spéciaux d'un autre temps, allant toujours plus loin et mettant en avant du jamais vu : un nouvel ennemi (glacial Robert Patrick), machine ultra-perfectionnée pouvant se matérialiser en métal liquide. Nous retrouvons également Linda Hamilton qui, de victime sanglotante, est devenue une femme forte, sorte d'Ellen Ripley sous stéroïdes.
Fusillades dantesques, courses-poursuites mémorables, violence accrue et passages cultes, Terminator 2 enfonce le clou pour nous servir un des meilleurs films d'action jamais créés. Du début à la fin, James Cameron nous émerveille à grands coups d'effets visuels novateurs, de scènes d'action explosives mais également d'une certaine émotion progressive, finissant le film de manière inoubliable. Un nouveau chef-d'œuvre pour James Cameron est LE rôle le plus mémorable pour Schwarzenegger.