Honnêtement, au vu des critiques souvent assassines, je m'attendais à bien pire! Au moins l'univers de la saga est respecté, l'approche visuelle renouant avec une certaine réussite avec les films de James Cameron, les différents clins d'œil étant plutôt bien intégrés. Pas mal d'action
(dont un très spectaculaire accident de bus),
un Arnold Schwarzenegger reprenant son rôle avec un plaisir manifeste, un peu d'humour (notamment autour de sa « longévité ») et une réflexion plutôt pertinente sur l'omniprésence technologique actuelle : tout n'est pas à jeter et on ne s'ennuie pas durant deux heures.
Reste qu'embourbé dans sa propre mythologie dont il ne sait plus trop quel bord exploiter, ce dernier volet pêche clairement par un scénario légèrement faiblard, non sans quelques bonnes idées, mais souvent peu limpide et surtout venant rendre presque inutile tout ce qui avait pu se passer précédemment, ce qui est quand même un peu gênant. De plus, Alan Taylor a beau faire le job correctement, on sent bien qu'il manque un véritable auteur derrière la caméra, ce dernier n'ayant clairement pas de vision personnelle de cet univers imaginé il y a maintenant trente ans... Bref, je n'ai pas passé un mauvais moment, certains aspects m'ont assez plu, mais lorsqu'il s'agit de se demander ce qu'apporte « Terminator Genisys » au précédent volet, j'avoue être bien en mal de vous répondre... Regardable, sans plus.