La saga continue et hors mis les deux premiers films qui restent inégalables, cet opus est le meilleur.
Un scénario touffu où se croisent les différents thèmes abordés lors de précédents chapitres, avec cette fois deux axes narratifs supplémentaires pour renouveler la franchise tout en lui restant fidèle, la question des temporalités modifiées par les voyages dans le temps, et celle de l’hypra-connectivité de nos sociétés et les conséquences que cela pourrait avoir sur l’humain face à la machine.
Malgré la richesse et la variété des thèmes explorés la construction du scénario comme la mise en scène laissent l’ensemble parfaitement fluide et lisible, à aucun moment nous ne sommes perdus dans les arcanes du récit et chaque élément s’emboîte parfaitement au reste pour un film dont la variété des thèmes aurait pu donner un tout indigeste.
Les faiblesses du troisième volet sont gommées et les réserves concernant le quatrième oubliées.
Le casting est excellent et cette fois la participation de Arnold SCHWARZENEGGER est plaisante et n’occulte pas le vieillissement de l’acteur, grâce à un parti pris de narration très habile et intelligemment posé, Jason CLARKE campe un John Connor enfin au niveau de la légende qu’on nous annonce depuis le premier film tout en étant diaboliquement retors et si jamais les prestations de Linda HAMILTON ne pourront être égalées en ce qui concerne Sarah Connor, la sublime Emilia CLARKE ne démérite pas pour autant et s’attache à donner un autre relief à notre héroïne qui de moins maternelle et investie de la mission d’enfanter et préparer le sauveur, incarne ici la battante et la guerrière qui fera que le destin ne soit pas écrit mais ce que l’on en fait.
Réalisation maîtrisée, quelques mouvements de caméras très interessants, pas un moment de repos, pas un essoufflement pour ce film spectaculaire.