La franchise des Terminator reprend après un troisième volet décevant (mais pas catastrophique). Terminator Renaissance sort en 2009. L’action se déroule dans le futur, où John Connor est le leader de la résistance humaine face à Skynet, l’intelligence artificielle qui a plongé le monde dans l’apocalypse nucléaire.
Le film est efficace, l’ambiance visuelle instaurée par James Cameron est respectée (contrairement au troisième film), l’univers est poisseux, métallique, industriel, et armé jusqu’aux dents. Malgré quelques imperfections, notamment pour ce qui est des fonds verts, les effets spéciaux restent impressionnants. L’intrigue est sympa, mais sans réelle surprise. Les scènes d’actions sont splendides. Le casting m’a convaincu. Je préfère largement Christian Bale dans la peau de John Connor que le piètre Nick Stahl, qui avait déglingué le rôle, il faut bien le dire. Anton Yelchin est très bien en Kyle Reese. La conclusion m’a un peu laissé sur ma faim, j’aurais aimé découvrir comment Connor envoie Reese dans le passé et par quel rebondissement le T-800 part à ses trousses. Ce sera sans doute dans un prochain film.
Pour ce qui est des défauts, j’ai eu beaucoup de mal à comprendre la pertinence du personnage de Marcus Wright. J’ai trouvé qu’il ne servait à rien, même s’il envoie du lourd. J’ai l’impression que le scénario était prévu avec un Terminator-800, mais qu’en l’absence de Schwarzenegger, les auteurs ont dérivé vers ce personnage, tout à fait anecdotique, pire, il nous donne même le sentiment de ne pas avoir atterri dans le bon film. Il a l’air un peu anachronique. James Cameron nous avait aussi habitués à des rôles de femmes fortes, mais McG (le réalisateur) semble ne pas du tout avoir pris cela en compte, en tout cas ses tentatives de faire du personnage de Blair un rôle fort tombe dans la caricature. Dommage.
Quoi qu’il en soit, le film retombe sur ses pattes, et n’entache pas vraiment la franchise. L’action est cohérente. Le résultat fonctionne.