Autant j'ai apprécie le film, grâce à sa mise en scène virtuose, autant les acteurs y sont tous mauvais comme des cochons. C'est un peu le problème de ces films italiens où interviennent des acteurs anglosaxons, on ne sait pas très bien sur quel oreille danser. Parce qu'il faut dire que la postsynchronisation est ratée.
Ensuite, il partait très mal, car l'essentiel de l'action se déroule dans un lieu qui me flanque des boutons ; un opéra. Imaginez une torture ; pour moi, c'est écouter une cantatrice.
Mais comme je le disais, il faut reconnaitre à Argento la pleine maitrise de sa mise en scène avec des plans à 360°, des vues subjectives de corbeaux qui attaquent la scène ou des idées visuelles folles comme ce tueur qui place des épingles sous les yeux de la jeune femme, jouée par Cristina Marsillach (dont on comprend sa courte carrière), et l'utilisation de la musique rock (italienne ?) qui est venue par moments me sortir de la torpeur de l'opéra.
A noter que le film n'est pas sorti en salles en France, qui sera diffusé en vidéo trois ans après sa sortie italienne, pour ce qui est sans doute la dernière réussite de Dario Argento.