Cela faisait des années que je voulais découvrir ce film, dont le titre m'a toujours titillé : The Town that dreaded sundown. Littéralement, La Ville qui craignait le coucher du soleil, car c'est en effet à la tombée de la nuit que sévissait The Phantom Killer, un mystérieux tueur en série qui a semé la terreur dans une petite ville du Texas en 1946 et qui n'a jamais pu être identifié. Charles B. Pierce, discret mais tenace artisan du cinéma américain, auquel nous devons la célèbre réplique de l'inspecteur Harry "Go ahead, make my day", s'inspire d'une histoire vraie dans ce film qu'il a réalisé trente ans après les faits et, surtout, deux ans avant Halloween et deux ans après Black Christmas et Massacre à la tronçonneuse. C'est en effet à cette chronologie, et quasi à elle seule, que ce film doit son maigre intérêt, car cela fait de lui, aux côtés de ses plus distingués comparses, ce que l'on pourrait appeler un proto-slasher, antérieur au chef-d’œuvre fondateur de John Carpenter...lire la suite de l'article.