Make property great again

Si vous espérez voir comment Trump s'est lancé dans la politique avec The Apprentice, vous faites fausse route et si vous vouez une admiration envers cette individu à la coiffure lui faisant presque office de visière de casquette, vous allez pas trop aimez ce que raconte le film.

Le film raconte les débuts d'un jeune Donald Trump dans l'immobilier, alors qu'il est bon à récupéré les loyers en retard et qu'il fréquente un club huppé du New York des 70's, un soir, il fait la rencontre de l'avocat Roy Cohn, réputé pour avoir baigné dans des histoires louches.

Ayant le sens des affaires, Roy Cohn va former Trump pour qu'il se fasse un nom dans le secteur de l'immobilier et devenir quelqu'un de plus en plus important et influent malgré une personnalité controversé et plein de magouilles.

Donald Trump, j'en ai vraiment le même avis que Eric Zemmour : tout le monde en a tant parler qu'au bout d'un moment, on écoute plus mais on se renseigne quand même sur ce que untel à dit ou fait.

Quand j'ai appris l'existence de ce film, j'étais en mode : " ouaip, je sais pas si un film sur le monde des affaires va m'intéresser, même si c'est aussi sur Trump " et puis la bande-annonce et la façon de présenté son protagoniste m'a finalement donné envie et au final, c'était intéressant à voir.

De l'histoire de Donald Trump, je n'y connaissais absolument rien, j'y suis aller vraiment en mode découverte et l'histoire nous le fait suivre dans la période la plus pertinente à analyser et les rapports admiration/aversion progressif entre Donald Trump et Roy Cohn, l'un écoutant soigneusement son élève et qui l'envoie balader à force d'assurance en guise de remerciement et l'autre créant un future monstre sacré de l'immobilier, en lui montrant sans gène des astuces jamais légales en cas d'emmerdes et qui au final, se verra complètement dénigré par son disciple.

Le film se concentre à la fois sur la vie et la personnalité atypique de Trump mais aussi sur l'évolution chaotique de sa relation avec l'avocat véreux, c'est très souvent remplie de coups de putes, de paroles sans filtre, d'absence d'écoute et ça donne quelque chose de complexe à voir.

La mise en scène est pas mal du tout, on voit la progression et l'influence de plus en plus croissante de Donald Trump, surtout dans les années 80 où il devient une putain de vedette alors que le mec fabrique juste de nouveaux bâtiments à la mode et enchaine les conneries de raconter lors d'interviews ou avec ses proches et le film nous dévoile aussi les choses dures qu'il à fait à sa famille ou bien vécu, comme la difficile relation avec son frère alcoolique.

Enfin, compte tenu de l'actualité et des présidentielles de 2024 aux states, on peut faire parfois des petits parallèles sur le Trump de l'époque et d'aujourd'hui qui sont bien amené comme son lien avec le racisme ( ce dont la famille ne cesse de ce défendre dans le film comme en vrai ), ses rapports avec les affaires car on s’aperçoit que peu de choses on changer dans sa mentalité alors qu'à maintenant presque 80 balais, il reste lui-même.

Les acteurs sont très bon, le duo Sébastian Stan et Jeremy Strong est très crédible dans leurs jeux et leurs relation Trump/Cohn ne sonne jamais faux et le reste du casting suit bien le rythme.

Seul bémol : le film possède pas mal de longueurs avec des séquences dont on se passerai volontiers.

The Apprentice ne change pas forcément à dénigré Trump, ni a le glorifié, il cherche à dressé de son mieux le portrait d'un homme ayant marqué le monde par sa personnalité qui part dans tout les sens et aussi par son sens souvent douteux du monde des affaires, un film arrive un peu tardivement et qui n'aura de tous évidence, aucun impact sur le résultat des présidentielles américaines le 5 novembre 2024 mais qui mérite qu'on s'y intéresse.