Le film oscille maladroitement entre le documentaire et le film expérimental.

La réalisatrice Marie Losier dresse le portrait troublant d’une icône de la contreculture et figure phare de la scène post-punk et raconte comment Genesis Breyer P-Orridge (né Neil Andrew Megson) et sa compagne Lady Jaye ont décidé conjointement de se lancer dans une expérimentation unique en son genre. Au moyen de la chirurgie esthétique, elles vont chacune apporter des modifications physiques de leur corps, dans le but de créer un être commun, l’une étant la complétude de l’autre, ce que l’on appelle “la pandrogynie”.


« Au final, la pandrogynie est un cri de survie. »

A travers ce biopic des plus surprenant, la réalisatrice a suivi pendant de très longs mois les artistes performeuses dans leur délire aussi bien excessif que viscéral. Devenir le miroir de l’autre, est-ce un acte ultime d’amour et de dévotion ou un délire psychologique qui nécessiterait un internement en psychiatrie ?


Oscillant entre le documentaire et le film expérimental, je suis resté totalement hermétique au film, tant dans le fond que dans la forme, je n’ai pas trouvé là ce que j’attendais (contrairement à ce que laisse à penser le synopsis, le film ne se focalise absolument pas sur l’expérience de pandrogynie et ne sera évoqué que vers la seconde partie du film, tout le reste étant consacré à leur carrière musicale et leur technique dite du “cut-up”). La mise en scène quant à elle risque de ne pas laisser indifférent. Filmé à l’aide d’une Bolex 16mm (avec son grain si particulier), le film est parsemé d'interminables cuts (et pour cause, les bobines ne font que 4min), si bien que le résultat devient assez vite plombant, voir fatiguant (une mise en garde s’impose vis à vis des épileptiques).


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger

RENGER
1
Écrit par

Créée

hier

Critique lue 2 fois

RENGER

Écrit par

Critique lue 2 fois

D'autres avis sur The Ballad of Genesis and Lady Jaye

The Ballad of Genesis and Lady Jaye
Tomato-ketchup
8

La folle ballade de genesis et lady jaye

Un jolie documentaire avec de belles images mais quand même assez difficile à suivre, je reprocherais à la réalisatrice d'avoir voulue en faire peut-être juste un peu trop, enfin... On parle ici du...

le 16 avr. 2015

3 j'aime

3

The Ballad of Genesis and Lady Jaye
sergent_mantuok
4

Critique de The Ballad of Genesis and Lady Jaye par sergent_mantuok

Vu ce weekend au ciné François Truffaut. Déjà je ne suis pas forcément fan de TG, j'ai ici qq bouquins qui racontent l'histoire du groupe mais que je n'ai jamais finis, P-Orridge a le don de...

le 13 nov. 2012

3 j'aime

The Ballad of Genesis and Lady Jaye
3Moopydelfy
7

Critique de The Ballad of Genesis and Lady Jaye par 3Moopydelfy

Où sont les limites de l'amour? Genesis P_Orridge a marqué toute une génération, artiste complet, musicien, chanteur et écrivain. Il a poussé son attirance pour sa femme Lay Jaye loin très loin dans...

le 23 nov. 2011

3 j'aime

Du même critique

Mad God
RENGER
8

30ans de tournage devant lesquels on hallucine bouche-bée devant le résultat.

Second long métrage pour le magicien des effets-spéciaux, après avoir apposé sa patte et sa légende sur bon nombre de films culte ou qui ont marqués toute une génération (La guerre des étoiles -...

le 22 juin 2022

37 j'aime

Monty Python - Sacré Graal !
RENGER
2

Armez vous de patience, c'est ce que vous avez de mieux à faire.

Premier long-métrage pour l'équipe des Monty Python où ils réalisent avec Monty Python, sacré Graal (1975) une comédie lourde, exaspérante et extrêmement vide. Certains gags sont beaucoup trop...

le 5 mai 2011

27 j'aime

18

Le Robot sauvage
RENGER
4

Il ne suffit pas d’avoir un bel enrobage pour pleinement convaincre...

Suite à un typhon, le robot d’assistance Roz (alias ROZZUM 7134), fait naufrage sur une île inhabitée. Dans un environnement hostile et qu’il ne comprend pas, il va devoir s’adapter pour...

le 14 oct. 2024

22 j'aime

7