The Dark Angel
Tim Burton avec Michael Keaton, Christopher Nolan avec Christian Bale, Zack Snyder avec Ben Affleck. Batman est un des super-héros qui cumule le plus de nouvelles adaptations jonglant entre des...
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le 2 mars 2022
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Ma critique vidéo sur The Batman
L’attente pour un film Batman a toujours été grande pour la majorité du public. Malgré la tradition de critiquer que tel acteur ne jouera pas bien le personnage (que ce soit Michael Keaton dans les films de Burton, Heath Ledger en Joker ou Ben Affleck en Batman). Mais comment ne pas être hypé par ce nouveau long-métrage ? Encore plus avec la bande-annonce qui arrivait à vendre du rêve pour les fans de Batman tout en proposant un style de film d’auteur. Bref, la hype était très présente mais est-ce que ce long-métrage est bon ? Il est plus que bon, il est excellent ! Matt Reeves a su faire un long-métrage très travaillé en proposant quelque chose de différent par rapport aux précédents réalisateurs. Pour les fans de Batman, ce long-métrage est réellement une pépite qu'il faut découvrir. Il a quelques défauts qui font plus chipotage qu'autre chose mais c'est réellement un excellent film Batman avec une nouvelle vision intéressante du personnage.
Bruce Wayne / Batman (Robert Pattinson) est un héros inspirant la peur à Gotham, que ce soit pour les criminels ou les habitants normaux. Il est obsédé à l’idée de sauver Gotham en Batman, à tel point qu’il laisse de coté sa vie en tant que Bruce Wayne malgré que ça pourrait lui attirer des ennuis (comme de perdre Wayne Entreprises). C’est un personnage très intéressant à suivre, notamment par son obsession d’être Batman et de vouloir sauver la ville en tant que tel. Ca change de voir plus Batman que Bruce Wayne mais ça rend le personnage assez renfermé sur lui-même à cause de son obsession de vouloir sauver la ville.
Le lieutenant Gordon (Jeffrey Wright) est un lieutenant de la police de Gotham qui accepte de collaborer avec Batman car c’est la seule personne en qui il a confiance. De la police, il est le seul à accepter de vouloir travailler avec Batman, probablement parce qu’il sait que Batman peut résoudre cette enquête et ne pas l’étouffer comme certains policiers corrompus. En tout cas, ce lieutenant Gordon est assez attachant dans sa façon d’être tout en étant compréhensible, il veut bien faire son travail de flic sans laisser aucun criminel s’en sortir et il pense que Batman est la seule façon d’y arriver.
Selina Kyle (Zoë Kravitz) est une voleuse professionnelle qui cherche à voler de l’argent pour une jeune femme qu’elle cherche à protéger et qu’elle essaye de retrouver quand celle-ci a été capturée. C’est une femme intéressante à suivre dans son développement, surtout avec les quelques règlements de compte qu’elle veut faire et qui nous intriguent.
Alfred (Andy Serkis) est le majordome de Bruce Wayne et il est toujours présent pour veiller sur lui depuis la mort de ses parents. C’est un homme attachant qui aide beaucoup Bruce dans ce qu’il fait, surtout en gérant les affaires qu’il est censé gérer afin de s’occuper de Wayne Entreprises. On ne le voit pas beaucoup dans ce long-métrage mais ça reste un très bon ami et majordome sur lequel Bruce peut compter (si il s’en rendait compte).
Le pingouin (Colin Farrell) est le propriétaire de l’Iceberg, le bar dans lequel la majorité des criminels de Gotham se réunissent, il est aussi le bras droit de Falcone et ça fait qu’il est protégé. Il n’est pas vraiment montré comme un criminel ici, juste comme un homme d’affaires assez louche mais on se méfie pas mal de lui et de ce qu’il pourrait faire. Ici, il ne fait que gérer l’Iceberg et profiter de la vie à sa manière, ce qui suffit.
Edward Nashton / Riddler (Paul Dano) est un psychopathe obsédé des énigmes qui cherche à sauver la ville de Gotham en tuant tous ceux qu’il considère comme la corruption de cette ville. C’est un homme fou mais un psychopathe mystérieux et intéressant qui nous donne envie d’en savoir plus sur lui. D’ailleurs, ce qui est excellent avec lui, c’est qu’ils ont réussi à garder son identité secrète pendant toute la majorité du long-métrage mais aussi dans la bande-annonce. Si vous voulez voir son visage, vous devrez attendre longtemps dans le long-métrage pour le découvrir. Mais sinon, c’est un méchant qui se tient bien ici et qui a un bien meilleur traitement que dans une précédente adaptation. Il est beaucoup plus dangereux et intelligent qu’il en a l’air.
Carmin Falcone (John Turturro) est un parrain de crime de la ville et un des gérants de l’Iceberg. Il semble être une des personnes les plus horribles de Gotham, n’imaginez pas tous les crimes qu’il a pu commettre, mais il s’en sort toujours grâce à ses relations dans la police et la corruption. Heureusement que Batman est là pour essayer de faire changer les choses. En attendant, c’est une bonne chose d’avoir pu voir Falcone dans ce long-métrage.
Le maire de Gotham vient d’être assassiné et la police est déjà en train de chercher le coupable avant qu’il n’y ait d’autres victimes. De son coté, Batman mène aussi l’enquête en espérant pouvoir sauver cette ville malgré que la police ne soit pas de son coté, en dehors de Gordon. Cette enquête semble les mener à des énigmes destinées à Batman. Arriveront-ils à arrêter ce dangereux psychopathe ? En soi, c’est une histoire qui se tient très bien dans ce long-métrage, elle donne envie de savoir à quel point Riddler peut être dangereux et les dégâts qu’il peut provoquer sur la ville et ses habitants.
Ici, on est pas vraiment dans un film de super-héros mais plutôt dans un film noir, un film d’enquête avec un petit peu d’action, ce qui marche bien avec Batman. Sachant que Batman est considéré comme le plus grand détective du monde, le voir dans un film noir plutôt que dans un film d’action et de super-héros est un registre qui lui correspond bien aussi. Batman n’est pas qu’un héros qui effraie et tape les criminels, c’est aussi un détective qui résout les enquêtes les plus étranges par les criminels les plus dangereux de Gotham City.
Contrairement aux anciens, nous suivons un Batman qui en est encore à ses débuts et qui commet quelques erreurs, ce qui est une bonne chose et qui explique pourquoi la police ne lui fait pas confiance. C’est très intéressant de voir un Batman qui n’est pas totalement expérimenté et qui s’implique encore trop personnellement en tant que Batman, ça change des précédents tout en apportant une nouvelle version intéressante à suivre dans son développement.
Plusieurs relations intéressantes sont mises en place dans ce long-métrage. On a la relation de confiance entre Batman et Gordon, en sachant que personne d’autre dans la police lui fait confiance, la relation entre Batman et Selina qui permet à celle-ci de changer un peu ou encore la relation entre Bruce Wayne et Alfred qui permet à Bruce de se remettre en question. Dans les trois cas, ce sont des relations intéressantes à suivre.
Le jeu d’acteur est très bon. Robert Pattinson est excellent en Batman avec son esprit obsédé de vouloir sauver la ville, Zoë Kravitz nous fait une Catwoman intéressante (et qui ne joue pas beaucoup sur son sex-appel pour une fois), Paul Dano est excellent en Riddler et le reste du casting s’en sort aussi très bien. Sincèrement, le jeu d’acteur est très bon de la part de tous les acteurs, notamment les principaux.
La dichotomie entre Batman et Riddler est excellente. Les deux sont obsédés à l’idée de vouloir sauver la ville mais Riddler utilise sa folie comme une arme alors que Batman passe son temps à ne pas sombrer dans la folie et à ne pas franchir la ligne qui le transformerait comme eux. En tout cas, la dichotomie entre les deux a été très bien écrite, surtout quand on sait de qui Riddler s’est inspiré pour faire ce qu’il fait.
On a quelques références assez sympathiques à l’univers de Batman (que ce soit les comics ou les séries). On a le bar Iceberg du Pingouin, les jumeaux gardant l’entrée qui rappelleront les deux jumeaux d’ Alice au pays des Merveilles (dont le Chapelier fou est un ennemi de la chauve-souris) et quelques références religieuses. Bref, on a des références assez sympathiques à voir ici.
Une chose intéressante, pour une fois, nous sommes avec un Batman qui n’utilise pratiquement pas de gadgets. Il n’a que deux gadgets, son grappin et son espèce de Deltaplane qui sont tous les deux intégrés à son costume, c’est tout. C’est bien de suivre un héros qui, pour une fois, se sert rarement de ses gadgets et comptent plus sur ses propres capacités.
Le long-métrage démarre par le point de vue d’un homme qui observe une famille avec ses jumelles avant qu’il ne s’attaque à un homme seul dans sa maison. C’est une introduction intéressante qui nous donne envie d’en savoir plus sur ce qui se passe dans cette ville et sur qui est cette personne qui s’attaque à cet homme.
Il y a plusieurs évolutions intéressantes à suivre dans ce long-métrage, Selina par rapport à sa vengeance, Riddler dans sa folie, Batman dans son obsession de sauver la ville en oubliant sa vie de Bruce Wayne et son entourage… Bref, il y a des belles évolutions à suivre dans ce long-métrage.
La batmobile est une batmobile des débuts, comme si Batman l’avait a peine créée dans ce long-métrage, mais elle n’est pas mal du tout. Certes, ça ne vaut pas les tanks qu’il a eu avec Snyder et Nolan ou la voiture de Burton mais, pour les débuts de celle-ci dans un film Batman, c’est un bon début.
L’esthétique de ce long-métrage est ce qui a été le plus soigné. Gotham City est la ville la plus pourrie et la plus sombre de l’univers DC, ce que ce long-métrage retranscrit très bien à travers son esthétique. Bref, on peut dire que l’esthétique de ce long-métrage est ce qui a été le plus soigné ici.
Ce reboot présente à nouveau l’univers de Batman mais en ne mettant que quelques éléments. C’est une bonne manière de démarrer l’univers de Batman avec ce reboot, tout en nous donnant envie d’en savoir plus avec un ou deux easter-eggs présents dans ce long-métrage.
L’intrigue de ce long-métrage est très réussi. Pendant toute l’avancée de celle-ci, on se demande qui est Riddler, comment il va agir, qu’est ce qu’il prépare ? Pourquoi est-il aussi obsédé par Batman ? Bref, l’intrigue est très réussie du début à la fin du long-métrage.
La fin de ce long-métrage est satisfaisante. Avec cette fin, on a l’impression que Batman a évolué mais aussi que Gotham City a enfin compris qui pourrait sauver cette ville, même si la tâche s’annonce très difficile. Bref, c’est une belle fin pour Batman après tout ça.
Concernant le symbolisme, il y a pas mal d’éléments intéressants ici. Ce que représente Batman pour la ville et les criminels, le bat-signal pour Batman, l’obsession des énigmes pour Nigma… Et encore, il y a d’autres scènes où le symbolisme est aussi très bon.
On pourrait croire que la tension ne fonctionne pas mais ça serait un mensonge, on arrive à avoir peur pour différents personnages de ce long-métrage, notamment Alfred. C’est beau d’avoir une tension aussi efficace alors qu’on ne s’y attendait pas.
Il y a un réel travail sur les lumières dans ce long-métrage. La majorité des scènes de nuit sont très soignés par les lumières de la ville. C’est comme si les lumières arrivaient à renforcer l’esthétique et la mise en scène de ce long-métrage.
On a quelques scènes qui arrivent à apporter une bonne émotion. Sincèrement, il y a des moments où on se sent un peu triste pour certains personnages. Ces passages ne sont pas nombreux mais ça reste une émotion efficace.
La mise en scène est magnifique. Quelle que soit la scène qu’on regarde, la mise en scène est magnifique et nous offre des magnifiques plans pour comprendre ce qui se passe sans que les dialogues aient besoin de nous l’expliquer.
Ce long-métrage arrive à être surprenant sur pas mal de choses. On arrive à être surpris par pas mal de choses qui se passent ici. Tout n’est pas inattendu mais la majorité des éléments liés à l’enquête sont assez inattendus.
Concernant les musiques de ce long-métrage, elles sont magnifiques. Sincèrement, quelle que soit la musique qu’on entend, ce sont des superbes musiques qui arrivent bien à raconter ce qui se passe à l’image.
Les costumes de ce long-métrage sont magnifiques. Que ce soit Batman, Gordon, Selina, le Pingouin ou Riddler, ce sont des costumes très travaillés qui les définissent bien qui nous sont montrés ici.
Les décors de ce long-métrage sont magnifiques. On découvre surtout des décors de la ville de Gotham mais tous les décors de toutes les scènes sont soignés et ça se voit, c’est un régal pour les yeux.
Étrangement, le manoir Wayne ne fait pas très manoir Wayne. Quand on voit Alfred dans le salon en train de s’occuper des documents et que Bruce le rejoint, on a pas l’impression de se trouver dans le manoir Wayne. Attention, les décors restent très soignés, c’est juste que ce manoir Wayne ne fait pas beaucoup manoir Wayne comparé à ses prédécesseurs.
On ne dirait pas mais certaines séquences semblent un peu trop longues, surtout au début avec les dialogues. Les dialogues sont bons mais on dirait que les acteurs les laissent un peu trop de temps pour respirer entre deux phrases. Bref, ce n’est pas un drame mais une longueur se sent quand même lors de la première partie du long-métrage.
Concernant la photographie, elle est très belle mais il faut admettre qu’elle est un peu trop sombre lors de certaines séquences. C’est sans doute voulu mais c’est étrange que la photographie soit aussi sombre car ça nous empêche de bien voir la scène.
Mine de rien, ce long-métrage met un peu de temps à démarrer. L’enquête démarre dès les premières séquences mais on a l’impression que ce long-métrage a mis un petit peu trop de temps à démarrer, même si ce n’est qu’un détail.
!!! PARTIE SPOIL !!!
Riddler a été un orphelin, comme Bruce Wayne, mais qui a été seul et a souffert toute sa vie. Cela a fait qu’il a sombré dans la folie et que, en s’inspirant de Batman et de la peur qu’il transmettait, il se donnait pour objectif de sauver la ville de Gotham qu’il voyait corrompu par les riches. En apprenant son passé, on se rend compte que ses énigmes étaient sa seule source de réconfort dans cette folie et qu’il s’est donné un objectif parce qu’il n’en avait aucun. En tout cas, ses origines expliquent des choses mais, contrairement à Batman, il a accepté de sombrer dans la folie (ce qui le rend plus fort). Il arrive même à nous surprendre encore en étant en prison et en ayant prévu de faire sauter les barrages. Ce Riddler est vraiment une version intéressante du personnage.
Quand on voit Alfred qui ouvre un colis qui explose, on a presque peur qu’Alfred soit mort. On est quand même rassuré d’apprendre qu’il est juste blessé mais, dans les long-métrages, c’est la première fois qu’Alfred est blessé gravement par un méchant de Batman. Dans Batman Forever il est juste assommé et dans Batman et Robin il est mourant mais on sait qu’il va s’en sortir. Là, on a réellement cru qu’Alfred aurait pu mourir dès ce premier opus. Qui sait ? Peut-être qu’un criminel plus dangereux tuera Alfred si Matt Reeves réalise des suites (Superman l’a bien tué dans le comics Injustice). Bref, j’ai réellement eu peur pour Alfred sur ce coup là, bien joué Matt Reeves.
On pourrait se plaindre du manque d’action car il est vrai que c’est plaisant de voir Batman se battre contre des criminels. Cependant, ce n’est pas un gros défaut à compter ici. Certes, ça sera gênant mais Joker n’avait pratiquement pas de moment d’action non plus et ça ne l’a pas empêché d’être excellent. Même le fait qu’il n’y ait pas d’affrontement physique entre Batman et Riddler n’est pas un drame (surtout vu ce que ça avait donné dans Batman Silence le film où le personnage de l’Homme-Mystère a été massacré).
Lorsque Riddler est en prison, il se met à parler à un autre prisonnier de l’asile qu’on ne voit pas mais qu’on reconnaît à un certain moment, le Joker. On ne sait pas qui fait le Joker mais ça annonce une suite folle si ces deux-là coopèrent pour vaincre Batman. Surtout que là, on a un Riddler obsédé par Batman et on sait que le Joker est obsédé de Batman, si ces deux fous collaborent ensemble, ça apporterait une des alliances les plus dangereuses pour Gotham.
Thomas Wayne était candidat à la mairie et il a payé Falcone afin de faire taire cette histoire sur le passé de Martha et la famille Arkham (qui avait un passé très glauque). En soi, c’est normal, il a fait ça pour protéger sa femme qu’il aimait plus que tout au monde. Après, c’est juste Falcone qui est allé trop loin, il devait juste les effrayer et il a préféré tuer. C’est une partie du passé des Wayne qu’on ne connaissait pas mais qui fonctionne bien.
Au final, même si ce film Batman fait plus film d’auteur que film de super-héros, c’est un excellent long-métrage sur Batman et un renouveau qui s’annonce fort intéressant à l’avenir. Bien sûr, les fans de super-héros diront que le manque d’action se fait sentir mais justement, ça en fait une force pour lui. Ce n’est pas l’action qui fait tout pour être un bon film de super-héros, c’est surtout la narration de ses personnages (surtout le héros / protagoniste et le méchant / l’antagoniste qu’il affronte). Ici, on a une superbe mise en scène, des décors très soignés, un excellent travail sur l’esthétique et les lumières de la ville, des personnages très intéressants, des acteurs et actrices très investis et une enquête très intriguante sur un Riddler très bien géré. Après, il est vrai que les dialogues respirent un peu trop au début et que photographie est discutable sur des décors sombres. Cependant, malgré ses défauts, c’est un excellent long-métrage sur Batman qui aura su apporter une nouvelle vision du personnage. Donc oui, foncez voir ce long-métrage sur Batman qui est un excellent film. Pour ma part, j’ai adoré ce long-métrage et j’ai hâte qu’il rejoigne ma vidéothèque avec mes autres films Batman. Il y a de fortes chances que je le revois plusieurs fois à l’avenir, il était réellement prenant.
Après Michael Keaton en Batman, Heath Ledger en Joker et Ben Affleck en Batman, Robert Pattinson aura prouvé qu’il a su incarner un très bon Batman au cinéma (ce dont je n’ai jamais douté pour ma part).
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le 2 mars 2022
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